OFI Private Equity, qui avait déjà communiqué sur son actif net réévalué 2008 en février dernier, a publié cette nuit le détail de ses comptes annuels et des indications sur son 1er trimestre 2009. La société propose un dividende de 0,27 Euro par action, moitié moindre que celui de l'année précédente, payable en actions ou en numéraire. Le compte de résultats fait apparaître un EBITDA consolidé de 29,8 ME, un chiffre d'affaires de 268,9 ME et une perte nette consolidée de 28,3 ME, du fait d'une charge de dépréciation sur Groupe Grand Sud (Soho) de 27,8 ME. En données pro forma, c'est-à-dire en excluant Soho, les ventes ressortent à 326,1 ME et l'EBITDA à 53,2 ME, pour un bénéfice net de 9,7 ME.
Le président du directoire Olivier Millet a expliqué "Nos résultats consolidés au 31 décembre 2008 intègrent l'entrée dans notre périmètre de quatre nouvelles sociétés : Dessange International, Léon de Bruxelles, Gault & Frémont et Fondis Electronic... Le premier trimestre 2009 confirme globalement la solidité de notre portefeuille de six participations détenues majoritairement. L'ANR économique d'OFI Private Equity Capital reprend sa progression, avec une hausse de + 3,3% sur ce premier trimestre pour atteindre 16,91Euros par action".
Au 31 mars 2009, l'endettement net d'OFI Private Equity Capital et des FCPR OFI PEC 1 et OFI PEC 2 s'élève à 33,6 ME. La société n'a aucune échéance de dette payable avant septembre 2010. L'ouverture du capital de Dessange International sera réalisée le 30 avril 2009, ce qui augmentera la position de trésorerie du groupe à 15,3 ME. L'endettement net sera de 30,6 ME à cette date, en baisse de 15,2% par rapport au 31 décembre 2008. Au 1er trimestre 2009, le chiffre d'affaires a atteint 79,7 ME.
"Face à la crise économique qui a éclaté à l'automne 2008, les entreprises du portefeuille d'OFI Private Equity Capital abordent l'avenir avec vigilance mais aussi avec sérénité. La plupart d'entre elles possèdent de nombreux atouts pour affronter un marché difficile. Leaders sur leurs marchés, avec un historique, des savoir-faire reconnus, et des managers expérimentés, elles restent particulièrement rentables (avec une marge opérationnelle moyenne de près de 16,3 % en 2008) en s'adaptant aux conditions de marché actuelles tout en préparant déjà la phase suivante", se félicite l'entreprise.
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