Pétrole : le marché également inquiet des risques de pandémie

28/04/2009 - 11:18 - Boursier.com

Le baril de pétrole poursuit son repli ce mardi sous fond de craintes de pandémie mondiale liée à la grippe porcine...

Le baril de pétrole poursuit son repli ce mardi sous fond de craintes de pandémie mondiale liée à la grippe porcine. Le "light sweet crude" pour livraison juin 2009 cède actuellement de plus de 2,5% à 48,8Dollars sur le New York Mercantile Exchange. Ce week-end, l'Opep a fait savoir que le niveau des 50$ n'était pas approprié et que le Cartel souhaitait plutôt un prix supérieur à 70$ le baril. Le secrétaire général de l'OPEP El Badri a ainsi précisé que les 50$ ne couvraient pas les frais d'investissements futurs. Interrogé sur une éventuelle baisse de la production à l'occasion de la prochaine réunion de l'Opep du 28 mai, ce dernier a estimé qu'il était trop tôt pour dire quelle décision serait prise tout en rappelant "qu'il restait 700.000 bj à retirer du marché pour que les décisions prises fin 2008 à Oran atteignent un niveau d'application de 95%". Depuis septembre dernier, rappelons que l'OPEP a réduit sa production de 4,2 mbj. Ces baisses de production n'ont toutefois pas eu tous leurs effets escomptés puisque les stocks de brut US grimpent quasiment sans discontinuation depuis plusieurs semaines. À 370,6 millions de barils, les stocks commerciaux US ont ainsi atteint la semaine dernière un plus haut depuis septembre 1990! Et les nouvelles données hebdomadaires attendues demain devraient à nouveau montrer une progression des stocks US puisque le consensus Reuters table sur une hausse de 2 ,2 millions de barils. Sur le front des devises, le billet vert continue de bénéficier de son statut de valeur refuge avec le regain d'aversion au risque. 1 Euro s'échange actuellement contre 1,3010 Dollar entre banques alors que débute aujourd'hui la réunion de la réserve fédérale Américaine. De son côté, le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, a affirmé la veille que "abaisser les taux d'intérêt n'est pas forcément le meilleur moyen de combattre la récession et des structures économiques différentes font que l'efficacité de la politique monétaire varie"...



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