Ulric de Varens a enregistré en 2008 un chiffre d'affaires de 46,34 ME, contre 51,53 ME en 2007, soit une baisse de 10,1%. A taux de change constant, la baisse est de 9,6%.
L'activité a été affectée par la baisse des ventes dans la grande distribution, circuit de vente traditionnel du Groupe en France, et une moindre performance de certaines zones internationales.
Au cours de l'exercice 2008, Ulric de Varens a mis en place sa stratégie de diversification de ses canaux de vente, destinée à lui assurer à moyen terme un retour à une croissance durable.
Ainsi, 6 boutiques en propre situées à Paris et en province et un site de vente en ligne ont été lancés au cours du deuxième semestre 2008 avec, en exclusivité, une offre de près de 500 produits Ulric de Varens (parfums, ligne de bain, senteurs pour la maison et accessoires).
Ces développements soutenus ont conduit le Groupe à suspendre temporairement en 2008 le lancement de nouveaux parfums pour ses circuits de distribution traditionnels.
Par ailleurs, Ulric de Varens a engagé dès le 2o trimestre 2008 des mesures pour adapter ses ressources au nouvel environnement économique en redimensionnant ses effectifs en France et à l'Export. Le groupe a également pris les devant par rapport aux marchés devenus à risque et non rentables, en décidant de mettre en sommeil certaines de ses filiales à l'International (Russie, Pologne, Royaume-Uni, Mexique et Etats-Unis).
Les résultats 2008 enregistrent ainsi l'impact de la contraction de l'activité, du développement du réseau en propre et d'une restructuration profonde en France et à l'Export.
Le résultat opérationnel s'établit à 5,90 ME en 2008, contre 10,04 ME en 2007 et ressort à 12,7% du chiffre d'affaires 2008.
Le résultat net s'élève à 4,17 ME, en baisse de 35,6% par rapport à 2007. Il ressort à 9% du chiffre d'affaires, ratio qui demeure encore élevé dans le secteur.
Au 31 décembre 2008, les capitaux propres s'établissent à 25,84 ME et progressent de 12,8% par rapport à 2007. L'endettement demeure très faible (3,5 ME) et finance à hauteur de 2 ME les coûts d'acquisitions des boutiques (droits au bail ou pas de porte essentiellement).
La trésorerie nette des concours bancaires s'établit à 2,78 ME contre 3,42 ME en 2007.
Chiffre d'affaires du 1er trimestre 2009.
Sur le 1er trimestre 2009, qui représente traditionnellement 20% du chiffre d'affaires annuel, Ulric de Varens réalise un chiffre d'affaires de 6,4 ME en baisse de 33% par rapport au 1er trimestre 2008.
Le Groupe précise que le périmètre d'activité 2009 est peu comparable à celui de l'année 2008.
En effet, les nouvelles conditions contractuelles avec la Grande Distribution amènent cette dernière à prendre en charge directement les coûts de publicité et ce, en contrepartie de remises sur les ventes facturées. Ceci diminue le chiffre d'affaires sans affecter le résultat d'exploitation du Groupe.
D'autre part, le nombre de filiales en activité a été restreint en raison des perspectives insatisfaisantes sur certaines zones (défaillances clients ou dévaluations monétaires), sur lesquelles Ulric de Varens a enregistré des pertes cumulées de 1,73 ME en 2008.
Compte tenu de ces éléments et d'un contexte de consommation en repli, le Groupe s'attend à enregistrer un chiffre d'affaires en baisse en 2009.
Ulric de Varens entend dynamiser ses ventes dans ses circuits traditionnels en lançant d'ici la fin du semestre, deux nouvelles gammes de parfums représentant 14 nouvelles références.
Le Groupe prévoit également d'étendre son réseau de boutiques de 6 à 20 en France et d'ouvrir ses premiers corners et boutiques à l'international d'ici la fin de l'année.
Ulric de Varens attend ainsi les premières contributions significatives des boutiques au chiffre d'affaires à partir du quatrième trimestre 2009.
Armé de bases solides et saines pour préparer l'avenir, le Groupe réaffirme plus que jamais sa confiance dans ses perspectives à moyen et long terme.
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