Il ne resterait que deux candidats au premier lot de sites nucléaires mis en vente par le gouvernement britannique... Selon le 'Financial Times' du jour, l'électricien français EDF et le consortium formé autour des allemands RWE et E.ON restent seuls en course pour l'achat de ces trois sites.
Le troisième consortium, composé du français GDF Suez, de l'espagnol Iberdrola et du britannique Scottish and Southern Energy, aurait jeté l'éponge, jugeant le prix de vente trop élevé... Londres aurait reçu des offres totalisant plus de 400 M£ (446 ME) pour les trois terrains, soit plus du double du montant initialement évoqué (180 M£), selon le 'FT'.
Le quotidien précise que le retrait de GDF-Suez pourrait favoriser EDF, qui lorgne le site de Bradwell (Comté de l'Essex). EDF tiendrait particulièrement à ce terrain, qui se situe près d'autres sites qu'il a acquis en prenant le contrôle l'an dernier de British Energy pour 15 MdsE.
Selon le journal financier, le processus d'enchères pourrait s'achever très rapidement, peut-être dès ce mercredi... Dans un second temps, Londres entend mettre en vente 11 autres sites, mais les trois premiers seraient les plus intéressants, car ils sont proches de centrales nucléaires existantes, et possèdent déjà une partie de l'infrastructure nécessaire.
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