Le chiffre d'affaires du groupe ESR au premier trimestre 2009 s'est élevé à 18,7 ME, en recul limité de 1,9% et en croissance séquentielle de 2,9% par rapport au quatrième trimestre 2008.
Cette évolution confirme la tendance plus favorable de l'activité du groupe depuis le quatrième trimestre 2008, au cours duquel le profond renouvellement des équipes commerciales a commencé à produire ses premiers effets.
Ce redressement progressif de l'orientation de l'activité du groupe résulte également de la mise en place, désormais effective, de structures opérationnelles génératrices d'un nouveau courant d'activité en infogérance et en conseil (Sécurité, Stockage / Archivage, Virtualisation). En mars, l'activité du groupe était stable (à jours facturables comparables) par rapport à la période correspondante de l'an passé.
L'environnement économique général dégradé s'est traduit par des pressions persistantes sur les prix ainsi que par un net repli du turn-over de l'effectif des collaborateurs du groupe. Dans ce contexte, le groupe a pris la décision, au cours du trimestre, de renoncer à un contrat d'importance moyenne, compte tenu des conditions tarifaires imposées.
Comme tous les ans, le niveau des intercontrats a progressé en janvier pour concerner un effectif voisin de celui des deux exercices précédents. Néanmoins, les caractéristiques spécifiques de ce début d'exercice n'ont pas permis de le réduire en février et mars aussi rapidement qu'au cours des années précédentes.
Malgré le tassement de l'activité, le nombre des intercontrats et une progression mesurée des effectifs non facturables, la marge opérationnelle a progressé au premier trimestre par rapport au niveau atteint au second semestre 2008.
Le rapide reflux du taux de l'Euribor 3 mois qui sert de base au coût de l'affacturage a conduit à une baisse très significative de la charge d'intérêts nette du trimestre.
Au 31 mars, la dette bancaire du groupe s'élevait à 0,5 ME, en baisse de 0,1 ME par rapport au 31 décembre 2008, conformément au plan d'amortissement de celle-ci. L'encours d'affacturage s'établissait à 15,2 ME en baisse sensible et la trésorerie brute à 0,6 ME.
La dette nette du groupe se montait donc à 15,6 ME, en baisse de 1,3 ME par rapport au 31 décembre dernier.
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