COLGATE-PALMOLIVE affiche sa confiance

30/04/2009 - 14:59 - Option Finance

(AOF) - La fabricant de biens de consommation Colgate-Palmolive a déclaré que le haut niveau de ses prix de ventes et des réductions de coûts avaient permis à son bénéfice du premier trimestre de progresser de 9%, malgré la robustesse du dollar et la chute de ses ventes en Europe. Le bénéfice net s'est établi à 507,9 millions de dollars, ou 97 cents par action, contre 86 cents un an plus tôt. Les analystes interrogés par Thomson-Reuters tablaient en moyenne sur 98 cents. Le chiffre d'affaires a reculé de 6% à 3,71 milliards de dollars. Le groupe s'est dit "confortable" avec le consensus 2009. Les analystes anticipent en moyenne un BPA de 1,04 dollar pour le trimestre en cours et 4,21 dollars pour l'année pleine.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens de consommation

Sur l'ensemble de l'année 2008 les dépenses des ménages en produits manufacturés, qui représentent environ un quart de leur consommation totale, n'ont progressé que de 1,2%. Cette croissance est bien intérieure aux 4,4% enregistrés en 2007. Cette évolution résulte surtout de mauvaises performances en fin d'année, du fait de la dégradation de la conjoncture et du renforcement de la crise économique mondiale. Au troisième trimestre ces dépenses ont diminué de 0,5% et elles ont même reculé de 0,9% en décembre, par rapport au mois précédent. Par contre, début 2009, ces achats se sont bien comportés avec un accroissement de 1,8% sur le mois de janvier, du même ordre sur un an. Les achats de vêtements et chaussures ont affiché de bons résultats grâce aux soldes de début d'année. Ces dépenses sont en hausse de 4,7% sur le mois de janvier, et de 2,2% sur un an. L'équipement du logement (électronique grand public, électroménager, meubles) a progressé de 3% après un mauvais mois de décembre. En dépit d'un léger recul du moral des ménages en février, deux facteurs expliquent cette tendance positive. Le premier est lié à la baisse du prix de l'essence qui améliore le pouvoir d'achat des ménages. L'autre explication tient à la baisse des prix des produits manufacturés.