BURELLE : chute de 31% du chiffre au premier trimestre

30/04/2009 - 19:26 - Option Finance

(AOF) - Burelle a enregistré une baisse de 31% du chiffre d'affaires au premier trimestre 2009 à 495,4 millions d'euros. " La Compagnie Plastic Omnium, la principale filiale de Burelle SA, subit l'impact de la réduction de la production automobile qui atteint -42 % en Europe et -52 % en Amérique du nord ", a souligné le groupe. Son chiffre d'affaires recule de 30%, de 706,4 millions d'euros à 495 millions d'euros sous l'effet d'une contraction d'activité de 32 % dans le pôle automobile. Sofiparc, la filiale immobilière de Burelle, a bénéficié de la mise en location complète, au cours du deuxième semestre 2008, des locaux vacants. Son chiffre d'affaires progresse de 1 million d'euros au 31 mars 2008 à 1,5 million d'euros. Concernant ses perspectives, Burelle a déclaré : " L'évolution de la production automobile déterminera l'activité des prochains mois. Sur l'ensemble de l'année 2009, la Compagnie Plastic Omnium anticipe une baisse au plan mondial de l'ordre de 25 % ". Et de préciser que les résultats des mesures prises pour renforcer la trésorerie laissent augurer, en l'absence de défaillance de constructeurs automobiles, un endettement net du groupe Burelle au 30 juin 2009 inférieur au niveau de décembre 2008.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Automobile - Equipementiers

Pour aider les équipementiers à faire face à cette situation dramatique, l'Etat a mis en place le FSI (Fonds stratégique d'investissement). Détenu par la Caisse des Dépôts et Consignations (51%) et par l'Etat (49%), il a récemment annoncé qu'il allait renforcer le capital de Valeo à travers un investissement de 18,7 millions d'euros. La CDC et le FSI contrôlent désormais à eux deux plus de 10% des droits de vote de Valeo derrière le fonds américain Pardus, et 8,3% de son capital. Par ailleurs, le fonds de soutien à l'automobile, financé par le FSI Renault et PSA, détient une enveloppe globale de 600 millions d'euros, destinée à soutenir de petits équipementiers. Ce fonds, qui étudie actuellement 22 dossiers, a déjà investi une cinquantaine de millions d'euros dans la société familiale, Trèves, spécialiste des textiles pour véhicules.