EADS : conférence de presse attendue de pied ferme, le titre encore en hausse

22/11/2006 - 09:28 - Boursier.com

Compte à rebours...

Nouvelle hausse de 3,5% du titre EADS ce matin à 23,65 Euros, dans un marché actif. Les nouvelles favorables s'accumulent autour du dossier à deux heures de la conférence de presse d'Airbus qui se tient en fin de matinée à Londres et qui sera l'occasion pour Fabrice Brégier, le nouveau DG de l'avionneur, de faire sa première apparition médiatique face à la presse dans ses nouvelles fonctions : Un exercice qui s'annonce d'entrée de jeu à haut risque, au vu de la sensibilité du dossier... Le nouveau dirigeant ne viendra pas les mains vides puisque l'Aeroflot a l'intention d'acheter 45 Airbus A320 d'ici 2010 pour quelque 2,3 MdsE, selon les déclarations du management de la compagnie russe. Le titre est aussi poussé en bourse par l'anticipation d'un désengagement progressif de DaimlerChrysler qui se confirme... Le gouvernement allemand serait ainsi en train de boucler le montage d'un pool bancaire qui prendrait la place du groupe automobile dans le tour de table d'EADS selon la presse d'outre-Rhin. Par ailleurs, les réflexions s'accélèrent autour de l'Airbus A350 XWB. Selon des sources concordantes, le bureau d'EADS (composé de ses deux présidents, Arnaud Lagardère et Manfred Bischof, et de ses deux coprésidents exécutifs Louis Gallois et Tom Enders) se réunira vendredi à Toulouse, siège d'Airbus, pour examiner les dernières questions en suspens avant le lancement du programme... qui pourrait intervenir dès la semaine prochaine. D'ici là, plusieurs points restent encore à régler, car le coût de la nouvelle version de l'A350 XWB, initialement estimé à environ 5 MdsE, atteindrait désormais 9 à 10 MdsE. Français et Allemands peinent ici à s'entendre, les seconds s'inquiétant du financement et du choix des sites d'assemblage. L'A350 XWB est destiné à concurrencer le futur Boeing 787 'Dreamliner' à partir de 2013 (contre 2010 initialement). L'appareil est un bi-réacteur de 250 à 350 places. L'enjeu est ici de maîtriser les dépenses du constructeur européen dans le cadre du plan d'économies "Power 8", tout en restant dans la course face à Boeing.



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