(AOF) - La Banque de France anticipe une contraction de 0,6% du PIB au deuxième trimestre. La situation économique hexagonale s'améliorerait donc après un premier trimestre où le PIB est attendu en recul de 1,1%, selon le consensus Reuters. La première estimation sera publiée vendredi matin. L'institution financière a également annoncé que l'indicateur du climat des affaires dans l'industrie avait progressé d'un point à 75 en avril par rapport à mars. Celui des services a en revanche reculé de 2 poins à 75. " En avril la baisse de l'activité industrielle a été plus limitée qu'au cours des mois précédents en raison d'un ralentissement de la diminution de la production dans l'ensemble des secteurs, et plus particulièrement dans les biens intermédiaires ", a souligné la Banque de France. Elle signale également que la contraction du flux de commandes nouvelles s'est poursuivie, même si elle a été moins marquée qu'en mars, tant en France qu'en provenance de l'étranger. Les carnets de commandes apparaissent toujours estimés très insuffisants tandis que les stocks de produits finis ont continué de s'alléger tout en restant jugés excédentaires. La Banque de France indique que les prévisions d'activité à court terme s'améliorent tout en étant contrastées sur le plan sectoriel. L'activité est orientée à la hausse dans l'automobile, l'agro alimentaire et les biens de consommation, en revanche l'évolution de la production devrait rester négative dans les biens intermédiaires et les biens d'équipement. Dans les services, le repli de l'activité a également été plus modéré qu'en mars. Néanmoins la demande ressort toujours en recul sensible. " Les perspectives d'activité pour les prochains mois demeurent défavorables, en particulier dans les services aux entreprises ", a conclu la BdF.