La décision de justice retardant le rapprochement Gaz de France / Suez entraîne des réactions tous azimuts, même en provenance de Bercy. Le Ministre des Finances Thierry Breton a tenu hier soir à apporter plusieurs "précisions" sur les derniers rebondissements.
D'abord, le patron de l'économie française souligne qu'il a toujours soutenu "qu'après le temps de la concertation sociale puis le temps de la loi sur l'énergie votée par le Parlement et actuellement soumise à l'examen du Conseil constitutionnel, venait le temps des entreprises". Ensuite, il précise avoir pris acte de la décision de justice, et rappelle qu'il "appartient donc désormais à la direction générale de Gaz de France de présenter à ses instances de gouvernance, le calendrier et les modalités selon lesquelles elle entend désormais conduire son projet mais en respectant scrupuleusement les règles et les procédures qui s'imposent à l'entreprise".
Peut-être une façon de rappeler, tout en nuances, que Bercy soutient plus que jamais le projet mais que Thierry Breton a finalement peu goûté au revers infligé hier par la justice du fait d'un manque de rigueur dans la conduite des opérations finales par GDF...
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