(AOF / Funds) - Le climat des affaires continue de s'améliorer, en raison notamment des composantes "emploi" et "nouvelles commandes". Il est ainsi revenu au même niveau qu'en septembre dernier, au moment de la faillite de Lehman Brothers. Malgré un recul de 4,2 % des dépenses dans le résidentiel privé, les dépenses de construction sont en faible hausse de 0,3 % au mois de mars, bénéficiant d'une hausse de 2,7 % des dépenses dans le non résidentiel privé, qui ne s'inscrit pas dans le mouvement actuel de retournement du marché de l'immobilier commercial. " Les dépenses d'investissement en bâtiments ne pèsent peut-être que pour 3-4 % dans le PIB, elles vont cependant tirer vers le bas la croissance jusqu'en 2010, " expliquent les économistes du Crédit Agricole. Si les conditions d'obtention de crédit sont toujours de plus en plus dures, cette tendance semble s'affaiblir selon la dernière enquête de la Fed pour le deuxième trimestre 2009. En outres, le nombre de banques prêtes à accorder un crédit à la consommation est en hausse. Cependant, la demande ne suit pas, excepté pour un certain type de prêt : " 35 % des banques interrogées font état d'une plus fore demande pour les prêts immobiliers de type prime, le fruit vraisemblablement de la baisse des taux hypothécaires et des possibilités accrues de refinancement, " estiment les économistes du Crédit Agricole.