Au 31 mars 2009, le chiffre d'affaires consolidé de NSC Groupe s'établit à 15,9 Millions d'Euros, en retrait de 19,5% par rapport à celui du premier trimestre 2008.
En raison de la nature des activités du groupe, le chiffre d'affaires réalisé au cours d'une période de trois mois n'est pas représentatif de la tendance pour l'ensemble de l'exercice. Néanmoins, la crise économique impacte durement les constructeurs de biens d'équipement pour l'industrie en général, et les sociétés du groupe en particulier. Il s'agit notamment de celles dont les cycles de fabrication sont les plus courts, comme le Packaging ou la Fonderie.
D'autre part, les difficultés des clients à concrétiser la mise en place de financements ont pour conséquence d'allonger les délais de maturation des contrats commerciaux. Enfin, les mesures prises par la Communauté Européenne à l'encontre de l'Iran affectent certaines sociétés du groupe pour lesquelles le marché iranien constitue un débouché important.
Dans ces conditions, les carnets de commandes s'épuisent progressivement et des parades sont en place :
- NSC Fibre to Yarn pratique un chômage partiel lourd pour ajuster les capacités disponibles à la charge de travail.
- NSC Nonwoven, grâce à une demande moins perturbée, est parvenu à maintenir au 1er trimestre une charge de travail normale dans ses ateliers, au prix d'efforts tarifaires importants.
- NSC Packaging fait face à une situation contrastée : Pakea tarde à concrétiser ses nombreuses discussions commerciales en cours, mais conserve une charge de travail suffisante ; Monomatic, grâce à ses efforts de diversification, a pu constituer un carnet de commandes permettant d'assurer l'exercice 2009.
- Fonderie Schlumberger propose des composants à une clientèle essentiellement active sur la fourniture de biens d'équipements, et elle a dû mettre en place des mesures de chômage partiel pour s'adapter à la forte réduction de son activité.
Cette situation rend les prévisions aléatoires, mais le groupe s'attend, pour l'ensemble de l'exercice 2009, à un chiffre d'affaires en retrait notable par rapport à 2008, et à une perte opérationnelle sensible, que la trésorerie disponible devrait absorber sans difficulté.
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