Dans une interview accordée aux 'Echos' du jour, Jean-François Cirelli, estime qu'après la décision de la cour d'appel, le projet de fusion entre Suez et Gaz de France "a subi un vrai contretemps"..."Mais, comme Gérard Mestrallet et moi-même l'avons immédiatement indiqué, il demeure à nos yeux le plus pertinent pour nos deux entreprises".
Le patron de Gaz de France insiste sur la dimension de ce mariage et ses énormes enjeux : "Cette opération est dans l'intérêt de la France et de toutes les parties prenantes. Ce qui est en jeu, c'est tout bonnement la création d'un leader mondial dans un secteur plus que stratégique pour notre pays, l'énergie. La cause est bonne. La cause est juste. Malgré la déception du moment, nous sommes convaincus qu'il faut aller de l'avant".
Pour le PDG du groupe gazier "les procédures habituelles ont été respectées de part et d'autre. En ce qui concerne Gaz de France, pas moins de 14 réunions se sont tenues avec les représentants du personnel, dont 3 pour le comité d'entreprise européen. Il s'agit là d'un effort d'information sans précédent"...
Désormais, concernant le calendrier, M. Cirelli estime "qu'afin de respecter la décision du juge, il nous faut d'abord attendre le rapport de l'expert mandaté le 15 novembre par le comité européen, respecter un délai de dix jours avant de saisir une nouvelle fois le comité d'entreprise européen, puis convoquer le conseil d'administration qui aurait dû se tenir hier, pour approuver le traité de fusion. L'objectif est d'accomplir tout cela avant la fin de l'année"... Le dirigeant précise à ce propos : "Le traité de fusion est quasiment prêt. Il me paraît prématuré de communiquer sur la parité. L'objectif est là aussi d'aboutir à un accord avant la fin de l'année"... Et de conclure par le souhait de boucler définitivement le dossier "dès le mois de février".
(c) Boursier.com - Les informations rédigées par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.