CAFOM : hausse de 11% du chiffre d'affaires annuel malgré les grèves

19/05/2009 - 18:24 - Option Finance

(AOF) - Cafom, distributeur de produits d'aménagement de la maison dans les DOM et sur Internet, a réalisé un chiffre d'affaires consolidé de 220,4 millions d'euros au cours de l'exercice 2008-2009 (avril - mars), en hausse de 11%. En application des normes IFRS, Cafom a retiré de son chiffre d'affaires consolidé l'activité des magasins cédés en Guyane (novembre 2008) et en Guadeloupe (mai 2009) dans le cadre des accords conclus avec le Ministère de l'Economie lors de l'acquisition du pôle distribution de la Financière Caraïbes. En intégrant l'activité de ces deux magasins, le chiffre d'affaires retraité 2008- 2009 ressort à 232 millions d'euros. Le pôle " distribution traditionnelle " de Cafom a dégagé un chiffre d'affaires annuel consolidé en hausse de 4% à 196,3 millions d'euros, inférieur aux prévisions du groupe. Cafom estime son manque à gagner en termes de chiffre d'affaires lié aux mouvements sociaux dans les Antilles autour de 16 millions d'euros sur l'exercice 2008-2009. Le pôle " e-commerce " a réalisé un chiffre d'affaires annuel de 24,1 millions d'euros, en hausse de 136% sur un an et supérieur au budget. Ce pôle " e-commerce " dépasse pour la première fois la barre des 10% du chiffre d'affaires consolidé de Cafom.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Distribution spécialisée

Pour soutenir l'essor du commerce électronique, un facteur est essentiel : la confiance des acheteurs. Or celle-ci a été mise à mal au second semestre 2008 avec la liquidation de plusieurs acteurs de la vente à distance, dont la Camif. Sur la période, le nombre de réclamations auprès de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) suite à des produits non livrés et non remboursés ont véritablement explosé sur six mois (+1714% !) pour atteindre 2014 requêtes. L'enjeu pour la Fevad est donc de rassurer les consommateurs en instaurant un dispositif qui les protège. Elle propose que le client qui a payé par carte bancaire ne soit débité qu'après expédition des articles ou qu'une garantie soit émise par un tiers. Elle souhaite également que le consommateur puisse s'opposer au débit de sa carte ou de son chèque un mois après l'annonce de l'ouverture d'une procédure collective de la société, qui doit communiquer ses difficultés sur son site.