(AOF / Funds) - Réagissant à la décision de la Banque centrale européenne d'acheter pour 60 milliards d'euros d'obligations sécurisées, Société Générale Asset Management explique que l'institution financière européenne conduit une stratégie différente de celle de ses consoeurs car les deux tiers des prêts dans la zone euro sont financés par les banques contre 25% aux Etats-Unis. Il souligne que les montants engagés paraissent faibles : ils ne dépassent même pas 20% des émissions de 2007. Le gestionnaire d'actifs s'attend donc à ce que la BCE les augmente. Selon SGAM, il pourrait s'agir d'une première étape vers un " véritable assouplissement quantitatif " à l'image de ce que les banques centrales des Etats-Unis et Royaume-Uni ont mis en oeuvre. L'achat d'obligations sécurisées permettrait à la BCE de gagner un peu de temps. " (Elle) ne se résoudrait à acheter des actifs publics ou privés qu'en dernier ressort, en cas de nouvelle dégradation de la croissance ", conclut-il.