Le baril de brut pointe au-dessus des 63$ ce mercredi à 63,20$, au plus haut depuis novembre dernier dans un marché qui attend de pied ferme la réunion de l'OPEP prévue demain jeudi à Vienne. Le Cartel devrait statuer pour un maintien des quotas de production après la nette revalorisation des cours du brut ces dernières semaines. La détérioration de la parité euro/dollar sur les 1,40, les espoirs de rebond de l'activité US, la confirmation d'une baisse des stocks de brut aux Etats-Unis, ainsi que les attaques de pipelines au Nigéria ont entraîné un rebond de plus de 10% du baril depuis une dizaine de jours.
Côté producteurs, le ministre saoudien du pétrole a déclaré que les pays de l'Opep respectaient désormais 'convenablement' leurs quotas alloués lors des dernières réunions du Cartel "autour de 80%". Des déclarations qui viennent confirmer les anticipations des économistes qui tablent donc sur un maintien du niveau actuel de production de l'Opep.
Le Roi Abdallah d'Arabie Saoudite a expliqué de son côté noir sur blanc que le juste prix du pétrole devrait se situer entre 75$ et 80$ le baril. Dans une interview au quotidien koweiti 'Assiyassa', ce dernier estime que la reprise économique mondiale qui s'amorce devrait permettre au cours du brut de poursuivre sa remontée avant de se stabiliser à un niveau plus élevé qu'aujourd'hui...
Le cap des 75$/80$ est considéré par l'industrie du brut comme celui à partir duquel les compagnies pétrolières accepteront d'investir dans de nouveaux gisements avec des espoirs de les rentabiliser...
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