L'Association Internationale du Transport Aérien (IATA) annonce que le trafic passagers mondial a reculé de -3,1% en avril en glissement annuel, tandis que le Fret subissait un nouveau recul supérieur à 20%, précisément à -21,7%. Le coefficient d'occupation s'est en revanche maintenu à 74,4%.
L'organisation concède que la baisse d'avril est nettement moins spectaculaire que celle de mars (-11,1%), mais elle souligne que la période du week-end de Pâques (en mars l'année dernière, en avril cette année) gonfle les chiffres du mois d'au moins 2%. Les progressions de trafic ont été réalisées aux dépens des rendements dans la plupart des régions, ajoute l'IATA. En outre, les données préliminaires de mai suggèrent une nouvelle glissade à deux chiffres, du moins pour les compagnies européennes. La demande de fret semble en revanche avoir trouvé un "solide plancher" avec 5 moins consécutifs à -20%.
"Nous ne sommes pas encore sortis du bois", a indiqué le directeur général de l'organisation Giovanni Bisignani, qui note cependant que l'amélioration de la demande constatée en avril est "bienvenue". Mais la baisse du trafic surpasse toujours celle des capacités et la rentabilité recule encore. "Le pire est peut-être passé, mais nous n'avons encore aucun signe que la reprise est imminente", conclut Bisignani.
En Europe, après une chute de -11,6% en mars, le reflux d'avril est limité à -2,7%, très proche de la baisse des capacités (-2,6%).
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