BARCLAYS a reçu de nouvelles offres pour BGI

08/06/2009 - 09:55 - Option Finance

(AOF) - Barclays a déclaré être en pourparlers avec BlackRock ainsi qu'avec d'autres interlocuteurs concernant la vente de sa division de gestion d'actifs BGI (Barclays Global Investors) ainsi que sa filiale iShares. "Les discussions ne sont pas closes et il y a un certain nombre de sujets qui demeurent ouverts et pourraient affecter la nature et les termes d'une éventuelle transaction", a précisé la banque britannique. Ce week-end, le Financial Times déclarait que Barclays était sur le point de céder BGI à l'américain BlackRock pour un prix compris entre 11 et 13 milliards de dollars. Bloomberg, quant à lui, croyait savoir que Barclays pourrait faire affaire avec Bank of New York Mellon. Selon diverses sources, la banque devrait récupérer au moins 10 milliards de dollars pour la cession de cette division. Barclays, qui n'a pas fait appel à l'aide du gouvernement britannique, cherche à lever des fonds importants après avoir connu des pertes et des dépréciations d'un total de 18,6 milliards de dollars. En avril dernier, Barclays avait conclu la vente de sa filiale de gestion d'actifs iShares à CVC Capital pour 4,4 milliards de dollars. La banque a jusqu'au 18 juin pour tenter de trouver une meilleure alternative à ce deal.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Banques

Selon le BCG, la crise va amener les banques à profondément changer leur modèle. Il deviendra nécessaire pour elles de se concentrer sur leurs clients, et non plus sur leurs produits. Les changements devraient notamment porter sur la taille de leur portefeuille d'activités, leur modèle de gouvernance, leur stratégie opérationnelle. En France, la fusion entre les Caisses d'Epargne et les Banques Populaires, les deux maisons mères de Natixis, va donner naissance à la deuxième banque française. Cette opération intervient alors que les deux établissements ont enregistré de mauvaises performances en 2008. Les Caisses d'Epargne ont enregistré leur première perte historique (2 milliards d'euros) tandis que les Banques Populaires ont pâti de leur première perte depuis la Seconde Guerre mondiale. L'Etat, qui pourrait en détenir jusqu'à 20%, va injecter 5 milliards d'euros dans le nouvel ensemble. La nomination à sa tête de l'ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée, François Pérol, a suscité une polémique, en soulignant l'irruption de l'Etat dans la gouvernance.