(AOF) - Les indices américains sont orientés à la baisse en cette séance écourtée. En raison des fêtes de Thanksgiving, Wall Street clôturera à 13h (19h heure parisienne). Le dollar et les valeurs de la distribution monopolisent l'attention. Le dollar car celui-ci évolue à ses plus bas niveaux par rapport à l'euro depuis avril 2005. Les valeurs de la distribution car c'est aujourd'hui "Black Friday", jour du lancement officiel des achats de Noël. Wal-Mart recule à l'image du Dow Jones qui cède 0,19% à 12303,96 points. Le Nasdaq perd 0,20% à 2461,01 points. Aucune statistique n'est attendue. Les marchés américains étaient fermés jeudi pour Thanksgiving. Mercredi, ils ont clôturé en légère progression. Les investisseurs sont salué les bons résultats de Dell en portant l'action en hausse de 9,31% à 27,13 dollars. De même, ils ont bien accueilli le plan de restructuration d'Alcoa (+4,25% à 30,43 dollars) qui se traduira par 6700 suppressions d'emplois. En revanche, General Motors a perdu 4,66% à 31,09 dollars après que la société de Kirk Kerkorian, Tracinda a ramené sa participation de 9,9% à 7,4%. Au total, le Dow Jones a gagné 0,04% à 12326,95 points, et le Nasdaq 0,45% à 2465,98 points.
Aucune statistique n'est attendue aux Etats-Unis ce vendredi.
D'après le "Wall Street Journal", un groupe d'investisseurs emmené par l'ancien patron de General Electric, Jack Welch, pourrait déposer en début d'année une offre d'achat formelle sur le Boston Globe, filiale du groupe New York Times. Le consortium réfléchit mûrement à sa décision après avoir essuyé un premier refus de la part du New York Times. Le Boston Globe est évalué entre 550 et 600 millions de dollars. Le New York Times l'avait acheté 1,1 milliard de dollars en 1993.
C'est aujourd'hui "Black Friday" aux Etats-Unis. Il s'agit du vendredi suivant Thanksgiving et marquant le début de la saison des achats de Noël. Ce jour est particulièrement important pour les distributeurs américains : il est vu comme un baromètre de la consommation des ménages pour les mois cruciaux de décembre et janvier. Cette année, les investisseurs redoutent que le ralentissement du marché immobilier américain, qui réduit l'effet richesse, ne pèse sur les dépenses.