TECHNIP : Thierry Parmentier nouveau directeur des Ressources Humaines

23/06/2009 - 09:41 - Option Finance

(AOF) - Technip a annoncé la nomination de Thierry Parmentier à la direction des Ressources Humaines du groupe. Thierry Parmentier rapporte directement à Thierry Pilenko, P-DG de Technip, et est membre du Comité Exécutif. Thierry Parmentier a rejoint Technip en mars 2008 en tant que Senior Vice President, Gestion du personnel international. Avant d'intégrer Technip, il a occupé de nombreuses responsabilités dans le domaine des ressources humaines au sein de Schlumberger, Atos Origin et Faurecia pendant plus de vingt ans. Thierry est diplômé en droit de l'Université Paris II. Commentant cette nomination, Thierry Pilenko a déclaré : " Les femmes et les hommes de Technip sont la clé de notre succès. Grâce à sa grande expérience dans des groupes internationaux, Thierry Parmentier apporte les compétences et les processus en ressources humaines nécessaires pour développer au maximum les talents de tous nos employés à travers le monde ".

AOF - EN SAVOIR PLUS

Activité de la société

Suite à l'acquisition de Coflexip par Technip en 2001, le groupe Technip est devenu l'un des cinq leaders mondiaux de l'ingénierie, des technologies et des services pétroliers. Le groupe possède des bases opérationnelles sur les cinq continents ainsi qu'une flotte de navires d'installation et de construction sous-marine. Les domaines d'intervention de Technip couvrent le développement de champs offshore et onshore, le traitement et la liquéfaction de gaz, le raffinage de pétrole, les pipelines à terre et la pétrochimie -qui représentent ses principales activités. Le Groupe est particulièrement bien placé dans le secteur de l'offshore profond, secteur dans lequel il utilise ses propres actifs industriels. Il développe également ses activités dans des secteurs non-pétroliers tels que les engrais, la chimie, les sciences de la vie, la génération électrique, ainsi que les industries manufacturières et autres industries.

Les points forts de la valeur

- Le carnet de commandes de Technip confère au groupe une bonne visibilité. Par ailleurs, Technip est très sélectif dans les contrats qu'il noue. - Technip est très présent dans la région clé du Moyen-Orient, ce qui lui offre de nombreuses opportunités de contrat, en particulier dans les projets gaziers (GTL, GNL). Ses positions en Afrique de l'Ouest et au Moyen-Orient lui permettent de profiter de l'activité de ces régions - Technip renforce ses capacités d'exécution opérationnelle de ses contrats. - En 2006, Technip a plus que doublé son bénéfice net qui ressort à 200,1 millions d'euros, preuve de la dynamique dans laquelle s'est engagé le groupe.

Les points faibles de la valeur

- La hausse du prix de l'acier pénalise le groupe, dont la majeure partie des projets nécessite l'achat de tubes en acier. - Dans l'Onshore, Technip doit faire face à la concurrence des groupes d'ingénierie de pays émergents, notamment des sociétés coréennes à qui la baisse du dollar est profitable. Toutefois, les perspectives 2007 sont positives pour le groupe dans le domaine. - La branche dédiée à l'industrie est encore trop petite (avec un objectif de 10 à 15 % du chiffre d'affaires à horizon 2008) et pas suffisamment profitable. - Les comptes de groupe sont sensibles à l'évolution du dollar.

Comment suivre la valeur

- Technip est sensible à l'évolution des dépenses d'investissements des compagnies pétrolières. Le secteur parapétrolier est très cyclique. - Selon certains spécialistes, le nombre de forages pétroliers et gaziers réalisés dans le monde est un indicateur intéressant de mesure du niveau de la demande en services pétroliers. Il est publié chaque semaine par la société américaine Baker Hughes. - Enfin, avec plus de 30 % de l'activité de Technip réalisée au Moyen-Orient, la conjoncture politique de la zone est donc déterminante. - Les comptes de groupe sont sensibles à l'évolution du dollar.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Les experts révisent les uns après les autres leurs prévisions de consommation mondiale de pétrole. L'AIE considère désormais que cette consommation devrait baisser de 980000 barils par jour en 2009. Pour le Département américain de l'énergie, ce chiffre s'établit à 1,2 million. Pour l'OPEP, ce recul ne sera plus de 180000 barils par jour mais de 580000 barils. Il faudrait remonter à 1982 pour arriver à un recul aussi élevé de la demande. Celle-ci reflète la forte récession qui s'est emparée des grandes économies mondiales et le ralentissement marqué dans les pays émergents. Ces tendances vont fortement infléchir le prix du pétrole et la rentabilité de certains investissements. De plus en plus de projets d'exploration-production sont désormais reportés ou annulés. Les spécialistes s'accordent à penser que le prix du baril de pétrole devrait rester aux environs de 40 dollars sur l'année 2009.