L'indice de confiance State Street au plus haut depuis le début de la crise

02/07/2009 - 16:12 - Option Finance

(AOF / Funds) - State Street Global Markets, la division de recherche et d'analyse financière et de courtage de State Street Corporation, a publié mardi les résultats de l'indice de confiance des investisseurs " State Street Investor Confidence Index[-87]© " pour le mois de juin 2009. L'indice global de confiance des investisseurs affiche une augmentation de 7,0 points par rapport au niveau corrigé de 108,5 obtenu en mai et atteint le chiffre de 115,5 points. L'indice de confiance des investisseurs de State Street est à présent à son plus haut niveau depuis le début de la crise du crédit. L'appétit pour les actifs à risque est revenu alors que les marchés étaient au plus bas début mars. L'amélioration des données économiques a aidé à soutenir cette confiance tout comme les signes clairs de normalisation du secteur financier. Des mesures de détresse des marchés du crédit comme l'écart TED sont à présent revenues à leur niveau d'avant la crise du crédit et l'indice Vix de la volatilité du marché des actions américaines est constamment inférieur à 30. L'indice de confiance est presque au même niveau qu'aux mois d'avril et de mai 2003. Cela traduit le début d'un nouveau marché haussier, selon Andrew Capon de State Street Global Markets qui rappelle que la baisse du marché en mars 2003 a été suivie de cinq replis sur les marchés boursiers. Chacun d'entre eux avait fait couler beaucoup d'encre de la part des plus pessimistes et chacun s'est avéré n'être qu'un hiatus de courte durée, se souvient l'analyste. "Après tous les chocs provoqués par le resserrement du crédit, la crise financière et le ralentissement économique, on peut pardonner aux investisseurs institutionnels un certain degré d'hésitation. Mais, pour l'instant au moins, le rebond de confiance et le ralliement semblent familiers et rassurants. En définitive, la confiance ne pourra se maintenir qu'avec l'amélioration des données de l'économie réelle. Il faudra que cela commence à se faire sentir pour faire taire les ours une bonne fois pour toute", conclut Andrew Capon de State Street Global Markets.