(AOF / Funds) - Durant le mois de juin l'équipe de BDL Capital Management rapporte avoir beaucoup voyagé et rencontré environ 100 managers des plus grandes sociétés européennes, lors de conférences, de déjeuners ou de visites sur site. "Le message global est sans équivoque à notre avis : l'activité économique a arrêté de se détériorer mais il n'y a pas de signe de reprise", résument les gérants de BDL qui ont décidé dans ce contexte d'avoir une approche prudente avant les résultats du deuxième trimestre. Les gérants de BDL ont ainsi procédé à quelques changements dans leurs investissements sur les fonds BDL Alternatif Europe et BDL Convictions. "Toujours dans l'idée d'investir sur des entreprises aux cash-flows récurrents et aux valorisations attrayantes, nous avons participé aux augmentations de capital des producteurs-distributeurs électriques espagnols et italiens Iberdrola et Enel. Nous avons pris les profits sur les entreprises dont les produits ne sont pas indispensables à notre vie quotidienne. Les incertitudes sur les résultats à court terme combinées à des valorisations moins attrayantes nous rendaient nerveux : Swatch, Christian Dior, Nobel Biocare", expliquent les gérants. En ce qui concerne Carrefour, les gérants estiment que la présentation aux investisseurs du 30 juin marque le point d'inflexion sur le cours de bourse. "Le gigantesque potentiel d'amélioration opérationnel a enfin été mis à jour par l'équipe dirigeante. Nous sommes actionnaires depuis mars 2007. Cet investissement important pour notre fonds sur lequel nous perdons de l'argent et qui a pesé sur notre performance, a fait à peine mieux que le STOXX 600 depuis sa mise en place. La mauvaise conjoncture économique est venue masquer le potentiel de restructuration et la richesse du bilan. Les deux prochaines années devraient être à l'opposé des deux dernières si l'objectif 2012 est réalisé ! Avec quelqu'un comme Lars Olofsson aux manettes il n'y a aucune raison que ce ne soit pas le cas", expliquent les gérants. Sur les positions à la baisse du fonds long/short BDL Alternatif Europe, les gérants ont augmenté leurs positions vendeuses sur certaines valeurs industrielles, de service ou de distribution dont les cours de bourse anticipent une reprise économique trop rapide.
Long/Short Equity : Stratégie directionnelle qui consiste essentiellement à acheter des actions et des dérivés présentant un potentiel d'appréciation et à vendre celles dont on anticipe qu'elles vont se déprécier.