POWEO : le prix de l'action nouvelle fixé à 15,10 euros

07/07/2009 - 09:10 - Option Finance

(AOF) - Poweo a présenté les modalités de son augmentation de capital d'environ 75,1 millions d'euros annoncée le 2 juin dernier. La souscription des actions nouvelles sera réalisée au prix de 15,10 euros par action à raison de 7 actions nouvelles pour 16 actions existantes. Les actions nouvelles porteront jouissance au 1er janvier 2009. Le règlement-livraison et l'admission aux négociations des actions nouvelles devraient intervenir le 4 août 2009. La période de souscription des actions nouvelles commencera le 9 juillet 2009 et se terminera le 22 juillet 2009 inclus. Durant cette période, les droits préférentiels de souscription seront négociables et cotés sur Alternext d'Euronext Paris (code ISIN FR0010777409). Les souscriptions à titre réductible seront admises. En effet, chaque actionnaire de Poweo recevra un droit préférentiel de souscription par action enregistrée comptablement sur leur compte-titres à l'issue de la journée comptable du 8 juillet 2009, ainsi que chaque porteur d'actions résultant de l'exercice jusqu'au 14 juillet 2009 (23h59) d'options de souscription d'actions et des bons de souscription de parts de créateurs d'entreprise. Cette opération est destinée à renforcer les fonds propres de l'opérateur alternatif sur le marché français de l'électricité et du gaz pour lui permettre de poursuivre le déploiement de ses propres capacités de production électrique et d'accompagner son développement commercial. Les principaux actionnaires de Poweo ont confirmé à cette occasion leur soutien au plan de développement du groupe.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Les records historiques de consommation d'électricité enregistrés en janvier suite à la vague de froid ont soutenu l'activité d'EDF. Le groupe a affiché une croissance de 15% de son chiffre d'affaires trimestriel, à 21,1 milliards d'euros. La hausse atteint 12,5% à taux de change et structure comparables. C'est bien supérieur aux attentes des analystes qui tablaient, en moyenne, sur une progression de 10%. En dépit de la crise GDF Suez a bénéficié d'une croissance de ses revenus et de son bénéfice d'exploitation à deux chiffres au premier trimestre 2009. Son chiffre d'affaires a ainsi bondi de 10% à périmètre constant, à 25,6 milliards d'euros, tandis que son résultat brut d'exploitation s'est accru de 12,6%, à 5,3 milliards d'euros. Encore une fois, ces excellentes performances proviennent de conditions climatiques favorables. Début 2009, l'Europe a connu la plus forte vague de froid depuis dix ans. Quant aux groupes d'environnement, l'activité de collecte des déchets auprès des clients industriels de Suez Environnement a été touchée par le ralentissement économique. Le chiffre d'affaires du groupe a donc reculé de 2,7% au premier trimestre. Par contre, en dépit d'une activité propreté en repli (-7,7%), les revenus de Veolia ont progressé de 4% à taux de change courants. La croissance des activités défensives - eau, énergie et transport - a plus que compensé le déclin des activités cycliques de propreté.

Services aux entreprises

Selon le ministère de l'écologie, l'activité du transport routier français de marchandises a reculé de 5,9% (à 206,2 millions de tonnes-kilomètre) en 2008. C'est la plus forte baisse du secteur depuis 1993, après deux années de hausse (+3,7% en 2007 et +3% en 2006). Le transport national a reculé de 5% (181,9 millions de tkm), alors qu'à l'international, la baisse est encore plus marquée (de 12,2% 24,3 millions de tkm). La situation ne s'arrange pas sur les premiers mois de 2009 et les acteurs sont affectés par une baisse des échanges entre agents économiques. Le premier trimestre a vu 581 dépôts de bilan, soit une progression spectaculaire de 64,6% par rapport à la même période de 2008. Cette tendance aurait même été amplifiée sur les mois d'avril et mai car l'Unostra, une des organisations patronales du secteur, pronostiquait qu'un certain nombre de PME ne pourraient payer leurs charges sociales trimestrielles. Le ralentissement de l'activité est venu s'ajouter à d'autres difficultés, en particulier la flambée du prix des carburants sur le premier semestre 2008. Les professionnels craignent que le cabotage qui, depuis le 1er mai, autorise les transporteurs des pays ayant adhéré à l'Union européenne en 2004 à effectuer temporairement du transport de marchandises sur notre territoire, fragilise encore le secteur.