(AOF) - Comme prévu, la BCE a choisi le statu quo. Lors de la réunion du conseil, la semaine dernière, la banque centrale a laissé inchangé son taux directeur à 1 %, dans l'attente de pouvoir évaluer les premiers effets de ses mesures non conventionnelles. Le 24 juin dernier, elle a notamment procédé à sa première opération de refinancement à douze mois. Le mois dernier, la moitié des économistes interrogés dans le cadre du baromètre s'attendait à de nouvelles baisses de taux de la part de la BCE dans les mois à venir. Aujourd'hui, ils considèrent en très grande majorité que le plancher a désormais été atteint. Sur le marché des changes, les prévisions concernant la parité euro-dollar restent stables, à 1,38 en moyenne à trois mois et 1,37 à un an. Les divergences sont néanmoins nombreuses : sur un horizon d'un an, alors que certains économistes anticipent l'euro à 1,15 dollar (Commerzbank), d'autres le prévoient à 1,50 dollar (HSBC et CCR AM). Les fourchettes varient également de manière significative en ce qui concerne la parité euro-yen, entre 111 (Baring AM) et 165 (CCR AM) à un an. La parité euro-livre est quant à elle comprise entre 0,78 (Goldman Sachs) et 0,95 (Natixis) selon les prévisions des économistes. Enfin, si la remontée du prix du pétrole ne fait globalement pas de doute - il est en moyenne attendu aux alentours de 75 dollars le baril de Brent d'ici à un an - sa progression est jugée trop rapide. A trois mois, il avoisinerait en moyenne 65 dollars, en baisse par rapport à son niveau actuel autour de 70 dollars.