(AOF) - IMS, leader européen de la distribution d'aciers spéciaux, a enregistré au deuxième trimestre 2009 des volumes distribués de 101 999 tonnes, stables par rapport au 1er trimestre 2009 (-0,8%) et en baisse de 45,9% par rapport au deuxième trimestre 2008. Le chiffre d'affaires du trimestre s'est élevé à 177,1 millions d'euros, en recul de 55,4% par rapport au 2e trimestre 2008. Au 30 juin 2009, le chiffre d'affaires s'est élevé à 389 millions d'euros, en baisse de 50,8% par rapport au 1er semestre 2008, pour 204 828 tonnes distribuées. "La priorité donnée au désendettement s'est traduite par la réduction drastique des achats qui pénalise temporairement les marges brutes du trimestre, en raison du moindre renouvellement des stocks qui ne bénéficient pas de la baisse des prix", a souligné IMS.
Distribution spécialisée
Selon la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), le premier trimestre a été difficile pour le commerce spécialisé français. En dépit de politiques commerciales très agressives, qui pénalisent les marges des enseignes, la consommation ne suit pas. Les boutiques de centre-ville et de centres commerciaux ont subi un recul de 3,1% de leur activité sur le premier trimestre 2009. La baisse est de 4,4% sur la période pour les grandes surfaces. Au mois d'avril, la situation ne s'est pas améliorée : les enseignes de centre-ville et de centres commerciaux pâtissent toujours d'un recul de leur chiffre d'affaire (-3,1%) par rapport à avril 2008. Quant à l'activité des moyennes surfaces des parcs d'activité commerciale, elle suit la même tendance, soit -3,2%, à périmètre comparable. Sur le plan européen, les faillites de distributeurs se sont enchaînées sur les derniers mois. En Allemagne, Hertie, une chaîne de grands magasins, et l'enseigne d'habillement SinnLeffers ont disparu. En Grande-Bretagne, une demi-douzaine d'enseignes n'existe plus. Parmi elles : Woolworth, pourtant centenaire. Parmi celles qui n'ont pas encore déposé leur bilan, certaines inquiètent beaucoup les analystes. C'est le cas du deuxième distributeur européen de produits d'électronique grand public, DSG International (ex-Dixons) qui a dû se défaire d'actifs déficitaires.