LUFTHANSA : objectif, 1 milliard d'euros d'économies

16/07/2009 - 13:35 - Option Finance

(AOF) - Une porte-parole de Lufthansa a confirmé que le groupe visait d'importantes économies à l'horizon 2011. "Il s'agit de réduire de façon durable nos coûts dans la division passagers", a-t-elle indiqué, ajoutant que les détails seraient dévoilés dans les prochaines semaines. Selon une note interne citée par l'agence Reuters, la première compagnie aérienne allemande envisagerait la suppression de 400 postes administratifs dans cette division afin de réduire ses coûts d'un milliard d'euros. Ces informations confirment un article du Handelsblatt, qui évoquait un tel plan d'économies. Le plan en question, baptisé "Climb 2011", pourrait être concrétisé dans les semaines à venir.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Transport aérien

Le trafic aérien devrait subir un recul sans précédent en 2009 : selon l'Iata, le trafic mondial devrait reculer de 8% cette année, soit l'équivalent de 180 millions de passagers. C'est la plus forte baisse jamais enregistrée. Entre 2000 et 2002, suite aux attentats du World Trade Center, le trafic n'avait diminué " que " de 33 millions de passagers sur 2 ans. Le chiffre d'affaires des compagnies devrait lui, chuter de 15% cette année, ce qui correspond à une perte d'activité de 80 milliards de dollars. Quant aux pertes cumulées, elles devraient atteindre 9 milliards de dollars en 2009, contre 10,4 milliards l'an dernier. Ces pertes sont bien inférieures aux 13 milliards de dollars affichés en 2001 par les acteurs du secteur. Cet écart s'explique par une meilleure adaptation des compagnies à leur environnement dégradé : elles ont su réduire leur offre. Le secteur ne devrait pas connaître de grande faillite car les groupes bénéficient d'une meilleure trésorerie qu'en 2001. Néanmoins les pertes en 2009 pourraient être revues à la hausse compte tenu de la récente remontée du prix du baril de pétrole. En effet, le montant estimé par l'Iata ne tient pas compte d'éléments exceptionnels, comme des dépréciations liées aux couvertures pétrolières.