AUDIKA : légère croissance des ventes au deuxième trimestre

21/07/2009 - 10:02 - Option Finance

(AOF) - Audika a publié un chiffre d'affaires de 28,4 millions d'euros au deuxième trimestre 2009, soit une hausse de 0,5%. Sur l'ensemble du premier semestre, les ventes ressortent en revanche en baisse de 2,1% à 50,5 millions d'euros. Le chiffre d'affaires avait reculé de 5,3% au premier trimestre. Le groupe s'appuie sur une forte progression des ventes en Italie. Ce nouvel axe de croissance "continue de progresser fortement et représente désormais 8,4% du chiffre d'affaires sur le semestre", contre 5,2% sur la même période l'an passé. Le groupe a par ailleurs annoncé l'acquisition de 7 nouveaux centres dans les départements du Cantal, du Haut Rhin, de l'Hérault et du Gard. En année pleine, ces centres apporteront un chiffre d'affaires d'un million d'euros, précise le groupe. Côté perspectives, Audika table sur le maintien d'une rentabilité élevée dans des marchés qui gardent "tout leur potentiel de croissance à moyen terme".

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

Avec l'expiration des brevets de médicaments vedettes comme le Lipitor de Pfizer ou l'Effexor de Wyeth, le secteur devrait subir la disparition de 100 milliards de dollars de chiffre d'affaires au niveau mondial d'ici à cinq ans. Pour faire face à ce phénomène, trois grosses opérations (de plus de 40 milliards de dollars chacune) ont été récemment annoncées : la première concerne l'acquisition par le suisse Roche de la totalité du capital de sa filiale Genentech, deuxième groupe américain des biotechnologies. La seconde est relative au rachat de Wyeth, fabricant de l'Advil, par l'américain Pfizer. Enfin la dernière porte sur l'absorption de Schering-Plough par Merck. Pour tous les acquéreurs l'objectif est de consolider leur portefeuille de médicaments. Ces rachats soulignent également l'intérêt croissant pour les biotechnologies et la diversification visée par les groupes dans ce domaine. D'autres opérations devraient voir le jour en considérant notamment la crainte des acteurs face à la réforme du système de santé prônée par le nouveau président américain Barack Obama.