(AOF) - Fimalac (-1,76% à 61,40 euros) signe la plus forte baisse du marché SRD pénalisé par un abaissement de recommandation. De source de marché, Exane BNP Paribas a ramené son opinion sur la maison-mère de Fitch Ratings de Surperformance à Neutre dans la crainte d'un ralentissement des émissions aux Etats-Unis au second semestre 2006. (AOF)
Depuis sa fondation en 1991 et la simplification de ses structures cinq ans plus tard, avec la fusion de Lille-Bonnières & Colombes (LBC), la société Alsacienne de Participations Industrielles (Alspi) et du Comptoir Lyon Allemand-Louyot (CLAL), le holding Fimalac a hébergé toutes sortes de métiers. La vente de Facom (outillage) en juillet 2005, a constitué le dernier acte du recentrage du holding de Marc Ladreit de Lacharrière sur la notation financière et ses métiers connexes, après les cessions de Cassina (meubles de luxe), CLAL-MSX et LBC. Ibca a été lancé en 1992 et adossé cinq ans plus tard à l'américain Fitch, le groupe ainsi créé devenant la troisième agence mondiale de notation derrière Standard & Poor's et Moody's. Fitch a acquis successivement Duff & Phelps, Bankwatch et la société canadienne Algorithmics.
Les points forts de la valeur
- Fimalac contrôle toutes ses filiales. - Le titre offre un bon rendement. - La décote de holding dont souffrait le titre Fimalac a fondu avec la cession de Facom et le recentrage sur la notation financière.
Les points faibles de la valeur
- Le titre est pénalisé par une liquidité réduite à 42 % du capital, qui limite l'intérêt des investisseurs. Le groupe Lacharrière détient en effet 55 % du capital et plus de 70 % des droits de vote de Fimalac. - Fimalac est exposé aux Etats-Unis et donc sensible aux variations du dollar.
Fimalac étant présent dans les activités de notation financière, l'évolution de son titre est liée à l'activité de refinancement et d'émissions obligataires, opérations qui sont propices à l'activité de notation.