NETBOOSTER : chiffre d'affaires de 16 millions d'euros

30/07/2009 - 18:05 - Option Finance

(AOF) - Netbooster a enregistré un chiffre d'affaires de 16 millions d'euros au premier semestre 2009, contre de 24,4 millions d'euros un an plus tôt. "Netbooster a su faire face début 2009 à un environnement difficile (arrêt des remises Google, environnement macro-économique dégradé, décalage de projets clients) en travaillant avec force et dynamisme sur des gains de nouveaux clients significatifs tels qu'Accor ou Ebay, sur le contrôle de ses coûts (baisse de 16% des effectifs du Groupe) et sur le caractère innovant de ses outils technologiques (Business Booster, Prism)", a indiqué le PDG. "Nous contrôlons la situation grâce à la maîtrise de nos coûts, de notre trésorerie et de notre taux de marge brute par collaborateur. Nous serons capables de faire face si la situation macro-économique devait continuer de se dégrader. C'est en période de crise que nous pourrons faire la différence et nous restons confiants quant à notre capacité à maintenir un résultat opérationnel positif sur le 1er Semestre 2009", a poursuivi Pascal Chevalier.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Medias

Confrontés à un manque de visibilité pour les prochains mois, de nombreux acteurs, dont JCDecaux et NRJ, mettent en place des plans d'économies. TF1 a augmenté son objectif de réduction de coûts à 70 millions d'euros. Lagardère a appliqué un nouveau plan d'économies à ses activités presse et audiovisuel dans le monde, s'ajoutant à celui engagé il y a deux ans. La crise provoque également des changements beaucoup plus structurels : le modèle gratuit et reposant sur les recettes publicitaires, qui semblait fonctionner sur Internet, est désormais sérieusement remis en cause. Les intervenants s'accordent à penser que le financement de la production d'information ou de contenus de qualité exige d'autres ressources. Le quotidien anglais " The Financial Times " combine ainsi accès gratuit et modèle payant en proposant la lecture gratuite de 30 articles par mois et en faisant payer un abonnement au-delà. " Le Monde " et " Les Echos " pratiquent également ce type de politique. Quant au "Figaro ", il réfléchit à développer des contenus payants sur son site. D'autres proposent des services ou produits pour compléter leurs revenus. C'est le cas de " Femme actuelle " et de " Elle ".