CGGVERITAS : ouverture d'un centre de technologie en Arabie Saoudite

11/08/2009 - 08:40 - Option Finance

(AOF) - CGGVeritas a annoncé l'ouverture du Centre de Technologie d'Al-Khobar par ARGAS, sa filiale conjointe avec TAQA en Arabie Saoudite. " Ce centre est destiné à mettre à disposition de l'industrie pétrolière et gazière du Royaume Saoudien des ressources et des technologies sismiques de tout premier rang ", a déclaré le groupe parapétrolier. CGGVeritas a précisé que ce centre genre offrait à la fois aux acteurs pétroliers présents localement et aux chercheurs des sciences de la terre de l'Université King Fahd la possibilité de bénéficier d'une collaboration étroite avec ses experts R&D en vue de développer des solutions géophysiques dédiées aux spécificités de la région. Il offre également un accès direct aux technologies de traitement et d'imagerie de haut de gamme, ainsi qu'à un centre de visualisation et aux programmes de formation avancée de CGGVeritas University Lors de la cérémonie d'inauguration, Robert Brunck, président directeur général de CGGVeritas, a déclaré : " Le Groupe CGGVeritas est engagé aux côtés d'ARGAS pour mieux servir son client Saudi Aramco et ses partenaires et contribuer ainsi à l'amélioration de l'imagerie sismique et à la meilleure compréhension des réservoirs de l'Arabie Saoudite. "

AOF - EN SAVOIR PLUS

Activité de la société

CGG Veritas, né du rapprochement entre la Compagnie Générale de Géophysique (CGG) et Veritas, est spécialisée dans les services et équipements sismiques et géophysiques destinés principalement à l'industrie pétrolière. Le groupe est l'un des leaders mondiaux en sismique pétrolière et marine. L'activité de la société se répartit entre les services géophysiques, lesquels regroupent le terrestre, l'offshore et l'activité Traitement Réservoir, et entre sa filiale Sercel, premier fabricant mondial d'équipements sismiques.

Les points forts de la valeur

- CGG Veritas profite de la montée en puissance de nouvelles technologies de sismique, dans lesquelles il a déjà beaucoup investi. - Le groupe présente une taille critique dans chacun de ses métiers. Ainsi dans les équipements, Sercel est le numéro un mondial. - Sercel affiche une profitabilité confortable, un actif économique important et d'un vériable avantage technologique. - Les acquisitions du norvégien Exploration Resources et de Veritas ont permis de hisser la marine du groupe à un niveau équivalent à celui des leaders actuels du secteur, et ce à un moment où les marchés entament un cycle de croissance solide et durable. - Veritas a permis au groupe de se lancer sur le marché porteur du "wide-azimuth". -Les compagnies pétrolières nationales peuvent offrir des contrats à long terme pour sécuriser des capacités sismiques.

Les points faibles de la valeur

- Le secteur du sismique n'est pas encore concentré, ce qui conduit à d'importantes surcapacités en bas de cycle et de fait intensifie la pression concurrentielle. - Le secteur du sismique souffre d'un fort manque de visibilité et d'une grande cyclicité. - Les analystes attendent le redressement de l'activité de services et l'amélioration de sa rentabilité. -Même si les synergies possibles avec Veritas sont très forte grâce à la complémentarité géographique et des activités, il existe des problèmes d'intégration liés à la fusion.

Comment suivre la valeur

- Comme toutes les sociétés parapétrolières, le groupe est fortement dépendant de l'investissement des compagnies pétrolières qui doivent investir dans la sismique, dans l'optique du renouvellement de leurs réserves pétrolières. - Par ailleurs, pour certains spécialistes, le nombre de forages pétroliers et gaziers réalisés dans le monde est un indicateur intéressant de mesure du niveau de la demande en services para-pétroliers. Il est publié chaque semaine par la société américaine Baker Hughes. - Le groupe, techniquement opéable avec un flotant supérieur à 80 %, fait plus souvent figure de prédateur potentiel.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a légèrement revu à la hausse sa prévision de demande mondiale de pétrole. Elle estime désormais que cette demande devrait reculer de 2,9% cette année, contre une précédente estimation de 3%. Cette révision signifierait que le pire de la récession est passé. Le recul de la demande de pétrole est lié à une consommation en baisse dans les pays développés et à un retournement de tendance dans certains pays émergents, en particulier la Chine. Suite au ralentissement des exportations, l'AIE considère que la demande chinoise de pétrole pourrait fléchir de près de 1% en 2009, après une croissance de 4% en 2008. L'AIE évalue à plus de 26000 milliards de dollars les investissements à réaliser au cours des deux prochaines décennies pour maintenir l'offre. Or la volatilité importante du cours du pétrole empêche les compagnies d'avoir une visibilité suffisante pour investir. Selon ExxonMobil, une variation de 1 dollar du prix moyen du pétrole a un impact de 375 millions de dollars sur les résultats de son activité d'exploration-production.