BUREAU VERITAS anticipe toujours une amélioration de sa rentabilité

27/08/2009 - 09:55 - Option Finance

(AOF) - Bureau Veritas a publié un résultat net ajusté part du groupe de 137,3 millions d'euros, en hausse de 22%, au titre du premier semestre. Le résultat opérationnel ajusté a, lui, progressé de 19% à 214,5 millions d'euros. Sur la base d'un chiffre d'affaires en hausse de 10,9% à 1,33 milliard d'euros, la marge opérationnelle ajustée s'est élevée à 16,1%, en augmentation de 110 points de base. Commentant cette publication Frank Piedelièvre, P-DG a déclaré : " Ces bons résultats reflètent la résistance de Bureau Veritas et l'efficacité des programmes de maîtrise des coûts et d'amélioration des processus mis en oeuvre depuis un an pour faire face à la dégradation de l'environnement économique." En matière de perspectives, le spécialiste de la certification a confirmé qu'il tablait sur une progression de son taux de marge opérationnelle en 2009. Il prévoit également un cash flow opérationnel en croissance du fait de la croissance du résultat opérationnel, de la réduction des dépenses d'investissement et de la limitation du besoin en fonds de roulement. Bureau Veritas a par ailleurs confirmé que son activité continuera à croître en 2009 mais de façon ralentie au cours du second semestre par rapport au premier semestre, sous les effets du ralentissement des divisions Construction et du segment Mines et Minéraux de la division Industrie ainsi que de la moindre performance des divisions Marine et Biens de consommation. " Le ralentissement de la croissance ne devrait pas avoir d'impact sur la réalisation du plan stratégique présenté lors de l'introduction en Bourse, en octobre 2007, qui vise un doublement du chiffre d'affaires et des résultats entre 2006 et 2011 ", a conclu Bureau Veritas.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux entreprises

Selon le ministère de l'écologie, l'activité du transport routier français de marchandises a reculé de 5,9% (à 206,2 millions de tonnes-kilomètre) en 2008. C'est la plus forte baisse du secteur depuis 1993, après deux années de hausse (+3,7% en 2007 et +3% en 2006). Le transport national a reculé de 5% (181,9 millions de tkm), alors qu'à l'international, la baisse est encore plus marquée (de 12,2% 24,3 millions de tkm). La situation ne s'arrange pas sur les premiers mois de 2009 et les acteurs sont affectés par une baisse des échanges entre agents économiques. Le premier trimestre a vu 581 dépôts de bilan, soit une progression spectaculaire de 64,6% par rapport à la même période de 2008. Cette tendance aurait même été amplifiée sur les mois d'avril et mai car l'Unostra, une des organisations patronales du secteur, pronostiquait qu'un certain nombre de PME ne pourraient payer leurs charges sociales trimestrielles. Le ralentissement de l'activité est venu s'ajouter à d'autres difficultés, en particulier la flambée du prix des carburants sur le premier semestre 2008. Les professionnels craignent que le cabotage qui, depuis le 1er mai, autorise les transporteurs des pays ayant adhéré à l'Union européenne en 2004 à effectuer temporairement du transport de marchandises sur notre territoire, fragilise encore le secteur.