(AOF) - Vetoquinol a enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 2,7% à 119,9 millions d'euros au premier semestre 2009. Au cours du premier semestre, le groupe indique qu'il a lancé ou étendu la commercialisation de 10 produits dans différents pays, dont trois en Italie par sa filiale Ascor, achetée en décembre 2008. Dix lancements ou extensions sont prévus au cours du 2ème semestre 2009. Le résultat opérationnel courant s'élève à 13,8 millions d'euros, soit 11,5% du chiffre d'affaires, en ligne avec celui de l'exercice précédent. "Si le marché de la santé animale devrait dans son ensemble rester difficile au cours du deuxième semestre, le groupe bénéficiera d'un effet de base plus favorable et de la contribution des croissances externes, italienne en année pleine et indienne pour les quatre derniers mois de l'exercice 2009. L'activité de l'exercice 2009 devrait donc s'inscrire en progression par rapport à celle de l'exercice précédent. Par ailleurs, la bonne maîtrise des coûts permet d'anticiper le maintien d'un niveau de résultat opérationnel courant en ligne avec les objectifs du groupe".
Pharmacie - Santé
Avec l'expiration des brevets de médicaments vedettes comme le Lipitor de Pfizer ou l'Effexor de Wyeth, le secteur devrait subir la disparition de 100 milliards de dollars de chiffre d'affaires au niveau mondial d'ici à cinq ans. Pour faire face à ce phénomène, trois grosses opérations (de plus de 40 milliards de dollars chacune) ont été récemment annoncées : la première concerne l'acquisition par le suisse Roche de la totalité du capital de sa filiale Genentech, deuxième groupe américain des biotechnologies. La seconde est relative au rachat de Wyeth, fabricant de l'Advil, par l'américain Pfizer. Enfin la dernière porte sur l'absorption de Schering-Plough par Merck. Pour tous les acquéreurs l'objectif est de consolider leur portefeuille de médicaments. Ces rachats soulignent également l'intérêt croissant pour les biotechnologies et la diversification visée par les groupes dans ce domaine. D'autres opérations devraient voir le jour en considérant notamment la crainte des acteurs face à la réforme du système de santé prônée par le nouveau président américain Barack Obama.