(AOF) - Jacquet Metals a publié une perte nette de 4,3 millions d'euros au deuxième trimestre contre une perte de 7,3 millions sur les trois premiers mois de l'année. Le résultat opérationnel ressort également dans le rouge, à - 4,2 millions d'euros contre - 6,3 millions au premier trimestre. Sur l'ensemble du premier semestre 2009, la perte nette est ressortie à 11,6 millions d'euros contre un bénéfice net de 6,7 millions sur le premier semestre 2008. Le résultat opérationnel est ressorti à - 10,5 millions d'euros sur les six premiers mois de 2009 contre un résultat positif de 11,7 millions sur la même période en 2008. "C'est le deuxième trimestre consécutif d'amélioration du résultat", remarque le groupe de métaux. "En effet grâce à la vigueur des actions mises en oeuvre en fin d'année 2008, Jacquet Metals a pu tirer profit du plancher de la crise et se mettre en bonne position pour bénéficier pleinement d'une reprise à venir", se félicite le groupe.
Produits de base - Métaux
En quelques semaines, le mouvement de concentration du secteur, interrompu avec la crise financière et le plongeon du cours des métaux, a été relancé. Sur les cinq grands groupes mondiaux, quatre d'entre eux sont concernés par cette tendance. Rio Tinto a engagé un partenariat dans le minerai de fer avec BHP tandis que Xstrata a lancé une offre sur Anglo American, néanmoins opposé à cette opération. L'avantage de ces rapprochements est de permettre aux intervenants d'offrir une plus large gamme de métaux, de mieux se prémunir contre la grande volatilité des cours, et de bénéficier de mines déjà existantes au lieu d'en explorer de nouvelles. Néanmoins la consolidation du secteur inquiète les groupes chinois qui craignent de voir leur marge de négociation réduite face à des monopoles. Les entreprises chinoises disposent d'un montant important de liquidités et cherchent à mettre la main sur les minerais nécessaires à leur industrie. Elles pourraient donc être pleinement engagées dans la consolidation du secteur. Si le holding chinois Chinalco a dû abandonner son alliance stratégique avec Rio Tinto, il souhaite continuer à investir dans les mines à l'étranger.