(AOF) - Clasquin a fait état d'une chute de 27,6% de son chiffre d'affaires au premier semestre à 52,1 millions d'euros. Le spécialiste de l'ingénierie en transport aérien et maritime et en logistique a été pénalisé par la baisse simultanée des taux de fret aérien et maritime et de la surcharge fuel. Le groupe rappelle toutefois que le chiffre d'affaires n'est pas un indicateur très pertinent pour évaluer l'activité dans le métier d'organisateur de transport aérien et maritime, compte tenu de l'ensemble des facteurs exogènes qui impactent cet indicateur. Le nombre d'opérations a atteint son point bas à la fin du premier trimestre, et la stabilisation progressive de l'activité (en nombre d'opérations) s'est confirmée au cours du second trimestre. Au premier semestre, 53 202 opérations ont finalement été réalisées, soit 12,3% de moins que l'an passé. Après avoir réussi à accroître légèrement son niveau de marge brute sur premier 2009 (+3,5%), la marge brute du second trimestre enregistre une baisse de -12,4% ; ceci est essentiellement dû à la situation actuelle entraînant une concurrence extrêmement vive, a commenté Clasquin. L'amélioration relative de l'activité en nombre d'opérations est plus lente que ce qu'il estimait, déclaré le groupe. "Elle est néanmoins confirmée et son impact positif devrait être constaté progressivement au cours du deuxième semestre 2009. Aussi, dans un contexte de forte concurrence nous estimons que nous devrions, à minima, reconduire au deuxième semestre 2009 les performances enregistrées au premier semestre 2009".
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Selon le ministère de l'écologie, l'activité du transport routier français de marchandises a reculé de 5,9% (à 206,2 millions de tonnes-kilomètre) en 2008. C'est la plus forte baisse du secteur depuis 1993, après deux années de hausse (+3,7% en 2007 et +3% en 2006). Le transport national a reculé de 5% (181,9 millions de tkm), alors qu'à l'international, la baisse est encore plus marquée (de 12,2% 24,3 millions de tkm). La situation ne s'arrange pas sur les premiers mois de 2009 et les acteurs sont affectés par une baisse des échanges entre agents économiques. Le premier trimestre a vu 581 dépôts de bilan, soit une progression spectaculaire de 64,6% par rapport à la même période de 2008. Cette tendance aurait même été amplifiée sur les mois d'avril et mai car l'Unostra, une des organisations patronales du secteur, pronostiquait qu'un certain nombre de PME ne pourraient payer leurs charges sociales trimestrielles. Le ralentissement de l'activité est venu s'ajouter à d'autres difficultés, en particulier la flambée du prix des carburants sur le premier semestre 2008. Les professionnels craignent que le cabotage qui, depuis le 1er mai, autorise les transporteurs des pays ayant adhéré à l'Union européenne en 2004 à effectuer temporairement du transport de marchandises sur notre territoire, fragilise encore le secteur.