GEMALTO finalise l'acquisition de Trusted Logic

08/09/2009 - 08:40 - Option Finance

(AOF) - Gemalto a annoncé la finalisation de l'acquisition de Trusted Logic auprès de ses fondateurs et autres actionnaires. Gemalto, qui détenait déjà 32% du capital, entend par cette transaction accélérer le développement international des technologies de Trusted Logic. Les modalités de l'opération n'ont pas été rendues publiques. " Trusted Logic est un acteur indépendant de premier plan sur la scène de la sécurité numérique, commercialisant des logiciels sécurisés pour terminaux portables personnels ", a précisé le spécialiste de la sécurité numérique. Commentant cette opération, Olivier Piou, directeur général de Gemalto, a déclaré : " Avec cette acquisition, nous étendons l'offre de Gemalto au déploiement de services de sécurité pour les terminaux mobiles. Cette transaction s'inscrit dans notre stratégie d'acquisitions complémentaires qui créent de la valeur dans des domaines adjacents à notre activité. " Fondée en 1999, la société est un pionnier en matière de sécurité numérique. Présent en France, en Irlande, à Singapour et en Afrique du Sud, Trusted Logic emploie une centaine de personnes avec un chiffre d'affaires de 9.8 millions d'euros en 2008.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Activité de la société

Gemalto est issu du rapprochement en juin 2006 entre Axalto et Gemplus. Le groupe est un leader de la sécurité numérique et occupe la première place mondiale sur le marché des cartes à puce. Gemalto est présent dans 40 pays avec 10.000 salariés. Gemalto crée et déploie des plateformes et des logiciels portables sécurisés sur des supports hautement personnels comme les cartes à puce, cartes SIM (cartes de téléphone portable), passeports électroniques, lecteurs et jetons. Les produits et services du groupe sont utilisés par plus d'un milliard de personnes à travers le monde.

Les points forts de la valeur

- Le groupe domine largement son secteur, avec une part de marché mondiale supérieure à 40%. Le groupe bénéficie d'un effet de taille sur les achats et la couverture des coûts fixes. - Ses capacités en recherche et développement sont largement supérieures à celle de ses concurrents. - Les perspectives de développement du secteur de la carte à puce sont soutenues par le déploiement des programmes de documents d'identité numérique et l'introduction de la carte à microprocesseur comme moyen de paiement dans de nombreux pays. - Gemalto présente une structure financière saine.

Les points faibles de la valeur

- Le secteur est affecté par une pression sur les prix, en particulier au niveau des cartes pour les téléphones portables (SIM), ce qui pèse sur les marges. Or, Gemalto est fortement exposé aux cartes SIM. - Le secteur de la carte à puce est en constante évolution et les barrières à l'entrée sont faibles.

Comment suivre la valeur

- L'évolution du marché des télécommunications est à suivre de près. Concernant le secteur, les perspectives sont plutôt encourageantes dans la téléphonie mobile, avec l'arrivée des téléphones nouvelle génération et le dynamisme des pays émergents (Chine, Inde). - Dans les services financiers, le segment des cartes bancaires est soutenu par l'adoption des cartes à puce EMV en Europe, en Asie et en Amérique latine. - Enfin, le segment de la sécurité est un des axes de développement privilégiés du secteur, avec les risques liés au terrorisme, qui nécessitent un renforcement des contrôles d'accès et des systèmes d'authentification.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Electronique

Certains experts estiment que le marché de l'électronique mondial devrait particulièrement souffrir en 2009. Le chiffre d'affaires de cette industrie, qui s'élevait environ à 1140 milliards d'euros en 2008, devrait chuter de près de 7% cette année. Toutefois le secteur devrait se redresser dès 2010 (avec une hausse de 1,6%). Les perspectives sont bien meilleures pour le secteur de l'électronique grand public mondial. GfK anticipe une croissance de 4% de ce marché pour 2009. Cette progression serait réalisée grâce à la forte contribution des pays Bric (Brésil, Russie, Inde et Chine), qui représentent désormais le quart des ventes mondiales d'électronique grand public. En France, les plans sociaux se multiplient dans l'industrie électronique. Selon les données du ministère de l'emploi, les groupes d'équipements et de composants électriques ou électroniques ont supprimé 7100 postes en France en 2008, ramenant les effectifs de la filière à 382000 salariés. Entre 2001 et aujourd'hui, les suppressions se sont élevées à 76000 emplois, soit 17% de l'effectif total.