(AOF) - Dreamnex a réalisé au premier semestre 2009 un résultat net de 4,359 millions d'euros, en recul de 16.7% en données proforma. Les chiffres proforma comprennent les résultats du groupe belge Enjoy, acquis le 25 avril 2008, sur l'intégralité de l'exercice, a indiqué le leader européen de l'Internet de charme. Le résultat opérationnel courant s'établit à 6,587 millions d'euros, en repli de 22,8%. La marge opérationnelle courante représente 19,6% du chiffre d'affaires contre 23,9% un an plus tôt. Le chiffre d'affaires ressort à 33,53 millions d'euros, en baisse de 6,1%. La part de l'activité réalisée par abonnements a bien résisté sur la période, mais le recul des ventes de produits e-commerce, et de crédits temps pour le service webcams, a pesé sur le chiffre d'affaires du groupe. Après un premier trimestre en repli de 7,5%, le second trimestre affiche un repli moindre du chiffre d'affaires de 3,9%, une tendance positive qui devrait se confirmer au troisième trimestre. DreamNex disposait d'une trésorerie de 16 millions d'euros au 30 juin 2009. Les flux d'exploitation restent élevés sur le premier semestre, à 4.8 millions d'euros. Les crédits vendeurs, correspondant aux soldes de paiement des acquisitions, s'élèvent à 13 millions d'euros au 30 juin, et seront versés entre 2009 et 2011. Le groupe restant dégagé de toute dette bancaire. DreamNex versera en janvier 2010 un dividende de 1,01 euro par action, correspondant à 66% des bénéfices du premier semestre 2009. Avec le dernier versement de 1,15 euro réalisé en juin 2008, ce nouveau dividende correspond à un rendement sur 12 mois de 6,7% (sur la base du cours moyen des 3 derniers mois). Patrice Macar, PDG de DreamNex, a déclaré : "Durant ce premier semestre nos efforts se sont concentrés sur la réorganisation du groupe, qui va permettre d'améliorer l'efficacité de nos équipes, et d'améliorer notre rentabilité. Les bénéfices de cette nouvelle organisation devraient se concrétiser dès le deuxième semestre 2009, qui s'annonce déjà assez favorable".
Distribution spécialisée
Selon la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), le premier trimestre a été difficile pour le commerce spécialisé français. En dépit de politiques commerciales très agressives, qui pénalisent les marges des enseignes, la consommation ne suit pas. Les boutiques de centre-ville et de centres commerciaux ont subi un recul de 3,1% de leur activité sur le premier trimestre 2009. La baisse est de 4,4% sur la période pour les grandes surfaces. Au mois d'avril, la situation ne s'est pas améliorée : les enseignes de centre-ville et de centres commerciaux pâtissent toujours d'un recul de leur chiffre d'affaire (-3,1%) par rapport à avril 2008. Quant à l'activité des moyennes surfaces des parcs d'activité commerciale, elle suit la même tendance, soit -3,2%, à périmètre comparable. Sur le plan européen, les faillites de distributeurs se sont enchaînées sur les derniers mois. En Allemagne, Hertie, une chaîne de grands magasins, et l'enseigne d'habillement SinnLeffers ont disparu. En Grande-Bretagne, une demi-douzaine d'enseignes n'existe plus. Parmi elles : Woolworth, pourtant centenaire. Parmi celles qui n'ont pas encore déposé leur bilan, certaines inquiètent beaucoup les analystes. C'est le cas du deuxième distributeur européen de produits d'électronique grand public, DSG International (ex-Dixons) qui a dû se défaire d'actifs déficitaires.