Le titre Nokia grimpait de près de 5% hier soir à Wall Street, au plus haut depuis mars 2004, après de solides résultats trimestriels. Un bénéfice de 25 cents par action sur des revenus de 9,51 MdsE au premier trimestre 2006 aura suffit pour dépasser aisément le consensus des analystes, situé à 21 cents et 9 MdsE respectivement. Des résultats en nette hausse par rapport à la même période de 2005.
A Francfort ce matin, le géant finlandais reprend encore 3% sur les 18,9 Euros. Le dossier profite donc d'une séance de rebond mais également de UBS, qui a confirmé ce jour son conseil à l'achat sur la valeur, avec un objectif de cours relevé à 22 Euros contre 21 Euros précédemment.
A noter aujourd'hui que sur le secteur des équipements réseaux, domaine dans lequel Nokia a réalisé près de 18% de ses revenus totaux sur le premier trimestre, Ericsson est en difficulté sur les marchés boursiers. Le groupe suédois a manqué le consensus de place en publiant, au titre du T1, un bénéfice avant impôt de 6,7 Mds de couronnes suédoises, stable sur un an, pour une marge brute de 43,3%. Si le rachat de l'anglais Marconi a gonflé le chiffre d'affaires du groupe, l'opération a pesé sur la marge nette d'exploitation à 16,9% alors que le consensus se situait proche de 19%.
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