Les trackers en 10 questions / Question n°9

06/10/2009 - 15:13 - Option Finance

(AOF / Funds) - [-73]· la recherche de transparence et de liquidité, les investisseurs institutionnels ont été séduits par les ETF. La crise les a toutefois conduits à se montrer plus méfiants. Nous avons demandé à divers acteurs de la place de répondre aux principales interrogations que soulèvent ces produits.

Un ETF physique comporte-t-il un risque de contrepartie ?

Il existe un risque de contrepartie dans les deux méthodes de réplication, synthétique et physique. Pour les ETF de réplication synthétique, le risque de contrepartie est limité au swap (contrat d'échange de performance) qui ne peut excéder 10 % de la valeur de l'actif du fonds. Dans le cas de la réplication physique "les gérants peuvent être tentés d'améliorer la performance des ETF, ETC ou ETN qu'ils gèrent via par exemple le prêt de titre ou l'achat de certificats optimisés, qui sont sources de risques de contreparties", explique Valérie Baudson.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

Trackers (ETF) : Les trackers sont des fonds indiciels négociables en Bourse. Ils s'échangent et se négocient comme n'importe quelle action, et offrent la performance d'un indice ou d'un panier d'actions. Ils peuvent être éligibles au PEA. Attention, bien que "tracker" soit généralement considéré comme la "traduction" française d'ETF (acronyme d'Exchange-Traded-Fund), ces deux termes ne sont pas tout à fait synonymes. En effet, un tracker se contentera de répliquer la performance d'un indice, alors qu'un ETF est un terme plus général désignant simplement un fonds indiciel coté, qui pourra éventuellement prendre des libertés par rapport à son benchmark.