La Chine devrait enfin trancher, peut-être avant la fin du mois, dans l'attribution d'un contrat de construction de centrales nucléaires de troisième génération. Le groupe français Areva (et son réacteur EPR) est opposé dans cet appel d'offre à l'Américain Westinghouse (racheté récemment par le japonais Toshiba), ce dernier étant considéré comme favori par la presse chinoise.
Ainsi, le magazine 'Caijing' affirme dans sa dernière édition que la décision finale devrait être prise "avant la fin du mois", et juge que le réacteur AP 1000 de Westinghouse est le mieux placé des raisons technologiques et de prix.
La France n'a pourtant pas lésiné dans son soutien à la candidature d'Areva, défendue par le président Chirac lors de son récent voyage à Pékin... Le ministre de l'Economie Thierry Breton s'est aussi rendu très récemment en Chine pour "faire le point" : dans un entretien publié ce matin par 'La Tribune', il dit avoir reçu "un bon accueil au plus haut niveau", et estime que les autorités chinoises pourraient prendre leur décision dans les "prochaines semaines, peut-être avant le nouvel an français, ou le nouvel an chinois" (le 18 février 2007).
Le contrat, évalué à plusieurs milliards de dollars, porte sur la construction de quatre réacteurs, mais pourrait déboucher sur de nombreuses autres commandes... Toutefois, l'appel d'offre s'éternise depuis deux ans déjà, et la décision initiale, attendue en décembre 2005, avait été finalement reportée. Des rumeurs de presse donnaient alors Westinghouse gagnant, grâce à un engagement de transfert complet de technologie, mais Areva a assuré être encore récemment "pleinement dans la course".
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