Le gouvernement semble décidé à remettre de l'ordre à la tête du groupe aéronautique Safran. Dans un entretien publié ce matin par 'La Tribune', le ministre de l'Economie, Thierry Breton, affirme qu'une page doit être tournée au sein du groupe, déchiré depuis des mois par une guerre des chefs : "Le problème de la gouvernance de Safran est désormais posé", a-t-il déclaré. "Une page, notamment au sein du conseil de surveillance, doit y être préalablement tournée pour permettre à l'entreprise de se préparer sereinement aux autres évolutions indispensables. C'est cette position que nous ferons connaître dès le prochain conseil de surveillance par le biais de nos représentants".
Rappelons que l'Etat détient un peu moins de 30% du capital de Safran, et dispose de 5 sièges sur 18 au Conseil de surveillance, qui doit se réunir le 12 décembre prochain.
Le noms de plusieurs prétendants ont circulé ces derniers jours dans la presse pour remplacer Jean-Paul Béchat, le président du directoire, et Mario Colaiacovo, le président du conseil de surveillance. Hervé Guillou, PDG d'EADS DCS et François Auque, président d'Astrium (une autre filiale d'EADS) seraient sur les rangs pour remplacer le premier, et le nom de Bernard Rétat, ex-vice président de Thales, est évoqué pour reprendre le poste du second.
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