(AOF / Funds) - Le repli du PIB italien s'est poursuivi au deuxième trimestre, mais de manière moins marquée qu'au deuxième trimestre. Il est ainsi passé de -2,7 % à -0,5 %, en raison notamment de la hausse de la consommation des ménages (+0,3 %) et des administrations publiques (+1,3 %). La demande des ménages a bénéficié de la baisse de l'inflation et des effets des différents plans de relance (crédits d'impôts sur l'achat de matériels d'électroménagers, allocation aux ménages aux revenus les plus faibles, prime à la casse). Néanmoins, l'investissement des entreprises et la demande étrangère restent faibles. Si la reprise semble s'amorcer en Italie, elle demeure fragile, comme en témoignent les indices de confiance des ménages et des chefs d'entreprise. Les recours massifs au chômage technique et au travail à temps partiel ont permis jusque-là d'atténuer la progression du taux de chômage. Cette situation risque fortement de n'être que temporaire et la dégradation du marché du travail pourrait s'accentuer au cours des prochains mois. " Au-delà de la légère progression attendue du PIB au troisième trimestre, les tendances de fond vont constituer des freins à la reprise, " expliquent les économistes du Crédit Agricole.