ROCHE relève ses prévisions après un chiffre d'affaires neuf mois solide

15/10/2009 - 09:22 - Option Finance

(AOF) - Roche a publié un chiffre d'affaires neuf mois en hausse de 9,3% à 36,4 milliards de francs suisses (24,04 milliards d'euros). Les analystes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur un chiffre d'affaires de 36,19 milliards de francs suisses. Le chiffre d'affaires de la division Pharma a progressé de 10,8% à 29,03 milliards et celui de la division Diagnostics de 3,7% à 7,37 milliards. Le laboratoire pharmaceutique bâlois a légèrement relevé ses prévisions, tablant désormais "au moins" sur une "forte" croissance à un chiffre des ventes de sa division Pharma en 2009. Roche a confirmé son objectif d'une croissance à deux chiffres de son bénéfice par action "core" (de base) pour 2009 et 2010, à taux de change constants. Le groupe a également relevé ses prévisions de chiffre d'affaires du Tamiflu. En 2009, le chiffre d'affaires du médicament contre la grippe devrait atteindre 2,7 milliards de francs suisses, contre 2 milliards auparavant. Pour 2010, il est attendu à 700 millions (avant: 400 millions).

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

Le secteur de la santé animale attire les convoitises des groupes pharmaceutiques. Sanofi-Aventis, a racheté à l'américain Merck sa participation dans leur coentreprise Merial pour 4 milliards de dollars. Merial, est le numéro trois mondial du médicament vétérinaire, avec un chiffre d'affaires de 2,6 milliards de dollars en 2008. Il commercialise " Frontline ", le leader des anti-puces et anti-tiques pour chiens et chats, avec des ventes avoisinant le milliard de dollars. Son autre produit phare est " Ivomec ", un antiparasitaire destiné aux bovins, moutons et porcs. Le marché offre un certain nombre d'avantages aux laboratoires. Évaluée à 19,2 milliards de dollars dans le monde, la santé animale bénéficie d'une croissance bien supérieure à celle de la pharmacie traditionnelle. De plus, la concurrence des génériques y est pratiquement inexistante. Enfin, les prix de vente sont fixés librement par les industriels car les achats de ces produits ne sont pas remboursés par les autorités.