HALLIBURTON : résultats trimestriels légèrement supérieurs aux attentes

16/10/2009 - 14:58 - Option Finance

(AOF) - Halliburton a publié vendredi des résultats légèrement supérieurs aux attentes malgré une chute de son bénéfice net. Le géant américain des services pétroliers a dégagé au troisième trimestre un bénéfice net de 262 millions de dollars, ou 29 cents par action, contre 672 millions, ou 74 cents par action un an plus tôt. Hors charges de restructuration, le BPA ressort à 31 cents. Le chiffre d'affaires du groupe de services pétroliers a reculé de 26% à 3,59 milliards de dollars. Les analystes de Wall Street tablaient en moyenne sur un BPA de 26 cents et sur un chiffre d'affaires de 3,43 milliards.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a révisé à la hausse ses prévisions pour la demande de pétrole. Cette dernière devrait diminuer cette année de 2,2% par rapport à l'an dernier, contre une baisse de 2,7% précédemment estimée. Ces données plus optimistes reflètent la croissance de la consommation chinoise et la demande plus forte que prévue aux Etats-Unis. L'IAE estime désormais que la demande devrait atteindre 84,4 millions de barils par jour (mbj) cette année. Pour 2010, elle devrait s'accroître de 1,5%, à 85,7 mbj. Selon l'Agence deux scénarios peuvent être envisagés pour l'avenir. Dans le premier, la croissance mondiale atteindrait 5% par an en 2012-2014. La demande de pétrole augmenterait alors de 1,4% par an après 2009. Dans ce cas un " choc pétrolier " risque de survenir car les compagnies reportent actuellement leurs investissements actuels, ce qui pénalise l'offre future. Dans le second scénario, la croissance mondiale serait plus limitée, de l'ordre de 3% par an sur la période 2012-2014. La demande serait alors satisfaite par l'offre et tout " choc pétrolier " serait écarté.

Services aux entreprises

Le transport routier est insatisfait de la mise en place de la taxe carbone, qui, selon la Fédération des entreprises de transport et logistique de France, devrait lui coûter environ 1,1 milliard d'euros. Ce chiffre inclut à la fois les poids lourds et les véhicules utilitaires légers employés à des fins professionnelles. Le président de la Fédération souligne qu'au lieu d'un système " punitif ", un système " incitatif " favorisant, par exemple, le remplacement de vieux camions par des véhicules moins consommateurs en énergie, aurait été préférable. Le secteur se porte déjà mal. L'an passé, la flambée du prix du pétrole au premier semestre puis la détérioration de l'économie mondiale avaient provoqué la faillite de 2.122 entreprises. Début 2009, du fait d'une diminution du trafic, 945 entreprises ont déposé le bilan au premier semestre. Le seuil des 2.000 devrait être dépassé sur l'année. En prenant en compte les 8.000 emplois disparus au premier trimestre, la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) table sur une réduction de 40.000 emplois dans le secteur cette année.