BOSTON SCIENTIFIC : retour des profits au troisième trimestre

20/10/2009 - 13:45 - Option Finance

(AOF) - Boston Scientific a fait état d'un retour des bénéfices au troisième trimestre. Les résultats du fabricant américain d'appareils médicaux ont été soutenus par les ventes de ses défibrillateurs cardiaques implantables. Pour autant, le groupe a réduit ses prévisions annuelles en raison d'une croissance du marché plus faible qu'attendu en raison de la réduction des dépenses des hôpitaux et cliniques. Le bénéfice net s'est établi à 200 millions de dollars, ou 13 cents par action, contre une perte nette de 62 millions de dollars, ou 4 cents par action un an plus tôt. Le chiffre d'affaires a grimpé de 3% à 2,03 milliards de dollars. Hors charges exceptionnelles, le BPA est ressorti à 19 cents. Les analystes interrogés par Thomson-Reuters tablaient en moyenne sur un BPA de 14 cents et un chiffre d'affaires de 2,04 milliards. Pour l'année 2009, Boston Scientific table sur un BPA compris entre 75 et 79 cents, contre une fourchette de 82/56 cents auparavant. Le fabricant de pacemakers anticipe également un chiffre d'affaires compris entre 8,13 et 8,23 milliards de dollars, en bas de l'ancienne fourchette de prévisions.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

Le secteur de la santé animale attire les convoitises des groupes pharmaceutiques. Sanofi-Aventis, a racheté à l'américain Merck sa participation dans leur coentreprise Merial pour 4 milliards de dollars. Merial, est le numéro trois mondial du médicament vétérinaire, avec un chiffre d'affaires de 2,6 milliards de dollars en 2008. Il commercialise " Frontline ", le leader des anti-puces et anti-tiques pour chiens et chats, avec des ventes avoisinant le milliard de dollars. Son autre produit phare est " Ivomec ", un antiparasitaire destiné aux bovins, moutons et porcs. Le marché offre un certain nombre d'avantages aux laboratoires. Évaluée à 19,2 milliards de dollars dans le monde, la santé animale bénéficie d'une croissance bien supérieure à celle de la pharmacie traditionnelle. De plus, la concurrence des génériques y est pratiquement inexistante. Enfin, les prix de vente sont fixés librement par les industriels car les achats de ces produits ne sont pas remboursés par les autorités.