(AOF) - Naturex a réalisé sur les neuf premiers mois de 2009 un chiffre d'affaires de 77,3 millions d'euros, en hausse de 10,2%. A taux de change constants, les facturations du groupe sont en progression de 2,1%. La demande toujours soutenue pour les produits naturels permet de compenser une base de comparaison élevée (croissance proforma de + 12,6 % à taux de change constants à fin septembre 2008) dans un environnement macroéconomique toujours difficile, a déclaré le fabricant d'aliments et produits de santé à base de produits naturels. Au cours des neuf premiers mois de l'exercice, Naturex a réalisé 64,1 % de son activité en Nutrition & Health, 29,8 % en Food & Beverage et 1,4 % en Personal Care. Le chiffre d'affaires du groupe par zone géographique, s'est réparti de la manière suivante : 61,1 % en Amérique du Nord, 30,1 % dans l'Union Européenne et 3,0 % en Asie / Océanie. Pour l'ensemble de l'exercice, compte tenu des tendances observées à fin septembre, Naturex table sur une légère croissance de son chiffre d'affaires annuel à périmètre et taux de change constants et une amélioration significative de sa marge opérationnelle. Par ailleurs, Naturex a signé, le 30 septembre, l'accord définitif d'intégration de la division Ingrédients de Natraceutical Group. Le Groupe travaille activement à la finalisation de cette acquisition. Les actionnaires de Naturex seront appelés à approuver cette opération lors d'une Assemblée Générale Extraordinaire qui se tiendra fin décembre prochain.
Agroalimentaire
Fitch conteste, pour trois raisons la réputation défensive attribuée au secteur agroalimentaire. La première réside dans l'attrait croissant qu'exercent les marques de distributeurs sur les consommateurs. Cela a un impact non négligeable sur les marges des industriels, qui voient leur pouvoir de négociation amoindri face à la grande distribution. Selon l'agence de notation, le taux de pénétration des marques de distributeurs en Europe varie entre 40% et 50%. Deuxièmement, les pays émergents sont eux aussi affectés par le ralentissement économique. Les acteurs ne peuvent donc plus forcément compter à court-terme sur ces relais de croissance, en particulier en Russie et en Europe Centrale. Enfin, l'évolution des prix des matières premières agricoles reste défavorable aux performances des groupes agroalimentaires. Même si ces prix ont diminué après avoir atteint des sommets durant l'été 2008, ils sont néanmoins bien supérieurs à leur niveau d'il y a quatre ans. Toutefois, Fitch insiste sur la solidité financière des acteurs du secteur et n'exclut pas le retour à un mouvement de concentration.