COMPAGNIE DES ALPES se sépare de sa participation dans SFB

23/10/2009 - 08:48 - Option Finance

(AOF) - La Compagnie des Alpes a cédé sa participation de 41,6% du capital de Saas Fee Bergbahnen (SFB), société exploitant le domaine skiable de Saas Fee dans le Valais suisse, pour un montant de 10,4 millions d'euros. Le groupe d'acquéreur emmenés par la commune de Saas Fee est constitué d'elle-même, de la bourgeoisie de Saas Fee et de l'investisseur Edmund Offermann. La CDA était entrée au capital de SFB en 2001, en souscrivant à une augmentation de capital, et avait porté sa participation de 35% à 41,6% en 2007 par acquisition d'actions. Elle a contribué activement à la restructuration financière de la société ainsi qu'à son développement et à sa gouvernance, en lui apportant une expertise reconnue. La CDA a considéré que sa présence comme opérateur industriel ne lui procurait plus, dans la structure actuelle de l'actionnariat, le même potentiel de valorisation qu'auparavant. C'est la raison pour laquelle elle a décidé de céder sa participation. Cette opération dégagera chez le groupe français une plus-value nette de 1,5 million d'euros sur les résultats de l'exercice 2009-2010. En outre, elle permettra à la CDA d'afficher un désendettement net de 35 millions d'euros, dont 25 millions d'euros d'allègement de sa dette au bilan du 30 septembre 2009. Le président du directoire de la Compagnie des Alpes Dominique Marcel se réjouit de cet accord "qui est très satisfaisant pour la CDA et qui répond au souhait de la Commune de Saas Fee. Les cessions de nos participations dans Verbier en juillet, dans SMVP en septembre et dans Saas Fee aujourd'hui illustrent de manière tangible la gestion plus dynamique de notre portefeuille d'actifs que j'ai annoncée fin 2008".

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Hotellerie et loisirs

L'Organisation mondiale du tourisme a revu à la baisse ses prévisions de déplacements mondiaux pour l'ensemble de 2009. Alors qu'elle prévoyait initialement une réduction limitée à 1% de ces déplacements, elle table désormais sur une diminution comprise entre 4% et 6%. D'après une étude réalisée dans le cadre du Conseil national du tourisme, les professionnels français du secteur s'attendent à une baisse de leur activité comprise entre 10% et 25% suivant les secteurs, cette année. La grippe A, qui pourrait encore détériorer la situation, aurait un impact mondial. Selon les experts, le coût pour l'économie mondiale pourrait être cent fois plus élevé que celui de la crise du SRAS en 2003, qui avait été limitée essentiellement à l'Asie. Son impact pourrait s'élever à 2500 milliards de dollars, correspondant à 3,5% du PIB mondial. Alors que la crise conduit déjà les entreprises comme les particuliers à réduire leurs frais de déplacements, l'épidémie pourrait avoir des conséquences catastrophiques sur le tourisme mondial.