(AOF / Funds) - Selon Société Générale Asset Management, les interventions orales du président de la BCE, Jean Claude Trichet, au cours des trois dernières semaines montrent que la Banque centrale considère qu'un euro/dollar proche ou supérieur à 1,50 devient très pénalisant. Evoquant la possibilité d'une intervention de la BCE, le gestionnaire d'actifs juge qu'une telle chose est rendue difficile pour deux raisons. " En premier lieu, il est difficile de s'opposer seule à la tendance globale de réallo-cation des devises au détriment du dollar. En second lieu, toute intervention sur l'EUR/USD suppose une coordination avec la Fed ", écrit-il. Concernant ce dernier point, son analyse est que la Fed ne juge pas pénalisant le niveau actuel du dollar. Pour SGAM, le billet ne le deviendrait probablement que si le prix du baril de pétrole approche ou dépasse les 90 dollars par baril, ce qui pourrait être le cas si l'euro/dollar revenait à 1,60.