(AOF) - Au titre du 3ème trimestre 2009, le Groupe Crit a enregistré un chiffre d'affaires de 302,1 millions d'euros, contre 383,9 millions d'euros sur la même période de 2008. "Ce repli de 21,3% doit être apprécié au regard de la baisse de 29,2% enregistrée au premier semestre de l'année", a indiqué le groupe dans un communiqué. En France, le chiffre d'affaires du troisième trimestre s'établit à près de 232,8 millions d'euros contre 305,5 millions d'euros sur la même période de 2008 (-23,8%). "Les activités aéroportuaires restent pénalisées par le net ralentissement du trafic aérien avec un chiffre d'affaires de 33,1 millions d'euros en recul de près de 10% au troisième trimestre", a souligné le groupe. "Si l'environnement reste difficile et impose la prudence, l'activité du troisième trimestre délivre des signes encourageants. En termes de résultats, les perspectives sont également plus favorables. Le Groupe devrait bénéficier pleinement des mesures d'ajustement prises au premier semestre. Comme annoncé, ces mesures devraient permettre de générer 10 millions d'euros d'économies sur l'exercice 2009", a indiqué le groupe concernant ses perspectives.
Services aux entreprises
Le transport routier est insatisfait de la mise en place de la taxe carbone, qui, selon la Fédération des entreprises de transport et logistique de France, devrait lui coûter environ 1,1 milliard d'euros. Ce chiffre inclut à la fois les poids lourds et les véhicules utilitaires légers employés à des fins professionnelles. Le président de la Fédération souligne qu'au lieu d'un système " punitif ", un système " incitatif " favorisant, par exemple, le remplacement de vieux camions par des véhicules moins consommateurs en énergie, aurait été préférable. Le secteur se porte déjà mal. L'an passé, la flambée du prix du pétrole au premier semestre puis la détérioration de l'économie mondiale avaient provoqué la faillite de 2.122 entreprises. Début 2009, du fait d'une diminution du trafic, 945 entreprises ont déposé le bilan au premier semestre. Le seuil des 2.000 devrait être dépassé sur l'année. En prenant en compte les 8.000 emplois disparus au premier trimestre, la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) table sur une réduction de 40.000 emplois dans le secteur cette année.