FIMALAC a réalisé la cession de 20% de Fitch Group à Hearst Communication

02/11/2009 - 18:25 - Option Finance

(AOF) - Fimalac a annoncé la réalisation de la cession de 20% de Fitch Group à Hearst Communication. Toutes les autorisations administratives nécessaires à cette opération ayant été obtenues, Fimalac vient en effet de recevoir le produit de la cession, soit 300 millions d'euros. Cette cession, qui sera enregistrée dans les comptes de l'exercice 2009/2010, dégage une plus-value nette de 249 millions d'euros dans les comptes sociaux de Fimalac. L'augmentation des capitaux propres consolidés devrait être d'environ 200 millions d'euros, a indiqué la holding spécialisée dans la notation financière.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Activité de la société

Depuis sa fondation en 1991 et la simplification de ses structures cinq ans plus tard, avec la fusion de Lille-Bonnières & Colombes (LBC), la société Alsacienne de Participations Industrielles (Alspi) et du Comptoir Lyon Allemand-Louyot (CLAL), le holding Fimalac a hébergé toutes sortes de métiers. La vente de Facom (outillage) en juillet 2005, a constitué le dernier acte du recentrage du holding de Marc Ladreit de Lacharrière sur la notation financière et ses métiers connexes, après les cessions de Cassina (meubles de luxe), CLAL-MSX et LBC. Ibca a été lancé en 1992 et adossé cinq ans plus tard à l'américain Fitch, le groupe ainsi créé devenant la troisième agence mondiale de notation derrière Standard & Poor's et Moody's. Fitch a acquis successivement Duff & Phelps, Bankwatch et la société canadienne Algorithmics. Dans le but de "favoriser les développements futurs du groupe", Fimalac a décidé de structurer ses actifs autour de trois sociétés holdings intermédiaires (Fimalac Services Financiers, Fimalac Information, Fimilac Technologies de l'Information).

Les points forts de la valeur

- Fimalac contrôle toutes ses filiales. - Le titre offre un bon rendement. - La décote de holding dont souffrait le titre Fimalac a fondu avec la cession de Facom et le recentrage sur la notation financière.

Les points faibles de la valeur

- Le titre est pénalisé par une liquidité réduite à 42 % du capital, qui limite l'intérêt des investisseurs. Le groupe Lacharrière détient en effet 55 % du capital et plus de 70 % des droits de vote de Fimalac. - Fimalac est exposé aux Etats-Unis et donc sensible aux variations du dollar. - Le manque de visibilité sur les marchés financiers empêche le groupe de donner une prévision fiable pour l'année à venir.

Comment suivre la valeur

Fimalac étant présent dans les activités de notation financière, l'évolution de son titre est liée à l'activité de refinancement et d'émissions obligataires, opérations qui sont propices à l'activité de notation.