(AOF) - Europlasma a réalisé au premier semestre 2009 une perte nette part du groupe de 2,5 millions d'euros, contre une perte de 0,9 million au 31 décembre 2008. Le résultat d'exploitation du groupe spécialisé dans les technologies propres et la production d'énergie renouvelable ressort en perte de 2,2 millions d'euros, contre 0,3 million au titre de l'exercice 2008. Le chiffre d'affaires s'établit à 14,8 millions d'euros, contre 35,3 millions fin décembre 2008. Il est marqué par la saisonnalité des dépenses, les charges étant plus importantes au premier semestre, et par un effet de saisonnalité inverse sur les revenus, la reconnaissance du chiffre d'affaires intervenant principalement à lafinalisation des missions, a commenté Europlasma. Ainsi, l'augmentation des charges liées aux achats de matières premières, alors que celles-ci avaient été exceptionnellement basses en 2008, traduit les approvisionnements nécessaires à la réalisation des missions contractées pour l'exercice 2009. Pour l'exercice en cours, Europlasma table sur une stabilité de son chiffre d'affaires et une amélioration de son résultat net. Pour Didier Pineau, Président directeur général : "Dans un contexte économique très difficile, Europlasma a poursuivi sa transformation et maintenu ses efforts opérationnels. Le chiffre d'affaires est stable et les résultats du semestre ont été sensiblement améliorés notamment grâce aux mesures de réduction des coûts et d'optimisation de l'efficacité commerciale. La réactivité des équipes a été excellente et c'est un Groupe en pleine forme avec un esprit combatif qui aborde la fin de l'année 2009".
Biens d'équipement
L'Insee a revu à la baisse ses prévisions de recul des investissements industriels pour 2009. Ils devraient subir une chute historique de 21%, les investissements dans l'industrie manufacturière enregistrant même une dégringolade de 23% cette année. En avril dernier, la baisse anticipée des investissements industriels était limitée à 18% et à 21% pour la seule industrie manufacturière. Cette dégradation des prévisions provient d'une diminution de la demande de la part des secteurs des biens d'équipements et des biens intermédiaires, touchés de plein fouet par la crise. En avril dernier, les industriels s'attendaient à une stagnation des investissements dans les biens d'équipement. Ils tablent désormais sur un recul de 9%.